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Akufo-Addo parle du Togo et du franc CFA

Publié le lundi 18 fevrier 2019  |  Global ACTU
La
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
La facilitation de la CEDEAO appelle les Togolais à privilégier le dialogue et les élections pour solder leurs différends
Lomé, le 27 juin 2018. Coupole de l`Hôtel 02 Février. Sous la direction du duo de facilitateurs Alpha Condé et Nana Akufo-Addo et de Jean-Claude Brou (Président de la Commission de la CEDEAO), une nouvelle session de discussions dans le cadre du 27è dialogue intertogolais a eu lieu dans la capitale togolaise. Nana Akufo-Addo.
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Invité ce dimanche de l’émission ‘Internationales’, le président ghanéen, Nana Akufo-Addo est revenu sur la situation politique de ses voisins togolais et sur la question du franc CFA. Selon le chef de l’Etat ghanéen, la facilitation de la crise sociopolitique togolaise a pris fin avec le dernier sommet de la CEDEAO.

Mais cela n’empêche pas les chefs d’Etat qu’ils sont d’être toujours en contact avec et les responsables de l’Etat togolais et ceux de l’opposition (de la coalition des 14, ndlr). Ces discussions de couloirs, a souligné M. Akufo-Addo en français, consistent à pousser les uns et les autres vers le compromis et le consensus sur la façon d’aborder l’avenir du Togo.

«La médiation est terminée, mais on est toujours en discussion avec les responsables du Togo, aussi bien de l’opposition que de l’Etat pour essayer de pousser les gens vers le compromis, vers le consensus sur la façon d’aborder l’avenir du Togo », a-t-il précisé.

A la question de savoir si, en tant que personne à laquelle la stabilité du Togo tient à cœur et président d’un pays qui a réalisé plusieurs fois l’alternance, il penserait que les moyens doivent être déployés pour qu’on arrive à une première alternance au Togo, le président ghanéen dit qu’il ne lui appartient pas de parler de cela.

«C’est un problème des Togolais. En tant que leader du Ghana, ce n’est pas à moi de dire cela, c’est un problème du Togo. Le plus important, c’est qu’ils arrivent à avoir une vie normale », a-t-il lancé.

Nana Akufo-Addo n’est pas indifférent au débat sur le franc CFA. Il dit hésiter à utiliser le mot «frein» mais cette monnaie, selon lui, en est un pour le commerce entre les pays de l’Afrique occidentale et pour le développement de leurs économies.

«J’hésite à utiliser le mot frein mais je dis que cela fait partie des problèmes structurels qu’on doit essayer de combler. Je ne dis pas que dans la zone franc, il n’y a pas d’évolution mais si on arrive à élargir le marché, à un marché qui comprend tous ces 15 pays de l’Afrique occidentale, ce sera un marché qui sera beaucoup plus dur, profond et performant pour nous tous », a-t-il répondu aux journalistes de Rfi, TV5 monde et le journal le Monde.

Le président ghanéen a fait savoir que les négociations sont en cours entre les Etats de cette sous-région pour arriver à une relation « positive ».

«Nous sommes en train de négocier, de voir comment la façon dont les Nigérians, les Guinéens, les Sierra léonais, les Gambiens et les Libériens qui ne font pas partie de la zone franc, comment on peut avoir une relation positive pour nous tous et qui fera qu’on pourra pousser nos économies », a-t-il relevé.
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