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Déclaration de Bamako : à la recherche d’une «alternative crédible» au franc CFA

Publié le mardi 19 fevrier 2019  |  Jeune Afrique
Kako
© aLome.com par Parfait
Kako Kossivi NUBUKPO, Ministre auprès de la Présidence de la République , chargé de la Prospective et de l’Evaluation des Politiques Publiques.
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À l’initiative de l’économiste togolais Kako Nubukpo, des «États généraux du F CFA» se sont déroulés à Bamako les 16 et 17 février. Objectif : trouver une monnaie qui pourrait remplacer l’ancienne monnaie coloniale et «servir l’intérêt général».



À Bamako, les 16 et 17 février, se sont relayés à la tribune l’économiste camerounais Martial Ze Belinga, l’ancien ministre togolais de la Prospective économique, Kako Nubukpo, l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne Mamadou Koulibaly, le philosophe malien Issa N’diaye ou encore l’altermondialiste malienne Aminata Dramane Traoré, tous bien connus pour leur opposition au franc CFA.


À Bamako, les 16 et 17 février, se sont relayés à la tribune l’économiste camerounais Martial Ze Belinga, l’ancien ministre togolais des Finances Kako Nubukpo, l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne Mamadou Koulibaly, le philosophe malien Issa N’diaye ou encore l’altermondialiste malienne Aminata Dramane Traoré, tous bien connus pour leur opposition au franc CFA.

Les participants ont constitué un Comité provisoire de coordination des états généraux du franc CFA et des alternatives et proposé une déclaration dite de Bamako, lue à la tribune par Kako Nubukpo. « Cette monnaie n’a pas permis la transformation structurelle des économies qui l’utilisent et les échanges intra-communautaires dans les zones CFA demeurent de l’ordre de 15 % contre plus de 60 % dans la zone euro », dit ce texte, qui pointe aussi « la double répression monétaire et financière du fait de la prééminence de l’objectif de défense du taux de change fixe avec l’euro, au détriment du financement de l’économie intérieur en zone franc CFA ».

Un an de débats


Au sujet des réserves de change déposées au Trésor public français, « censées en théorie assurer la stabilité du système, empêchent les États de réinvestir dans leur propre économies dont nombre sont défaillants. Ainsi les pays qui utilisent le Franc CFA sont aujourd’hui en queue de peloton des indicateurs de développement humain (IDH) même si certains pays affichent des taux de croissance au-delà des 5 % » mentionne le même document.
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