Les envois de fonds en Afrique subsaharienne sont passés de $ 34 milliards en 2016 à $ 38 milliards en 2017, soit une hausse de plus de 11%, mais cela reste l'endroit le plus cher au monde pour envoyer de l’argent, a-t-il été souligné à l'occasion d’une réunion de trois jours à Accra, qui s'achève aujourd'hui, organisée par le bureau Ghana de l'Organisation internationale des migrations (OIM), le Bureau régional de l’OIM à Bruxelles en partenariat avec l’Institut africain pour les envois de fonds et le Partenariat Making Finance Work for Africa (MFW4A).
Ainsi, malgré cette augmentation des flux -une tendance qui devrait se poursuivre en 2019, le coût de transfert est de 9,4% du montant en moyenne, 29% de plus que la moyenne mondiale en 2017. On est bien loin de la cible des Objectifs de développement durable (ODD) qui vise à faire baisser au-dessous de 3% les coûts de transaction des envois de fonds effectués par les migrants d’ici 2030, souligne le communiqué de l'OIM.
"Près de 75% des envois de fonds sont consacrés à la consommation et profitent grandement aux familles et communautés destinataires", a rappelé Claudia Natali du Bureau régional de l’OIM pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale. "Mais nous pourrions faire plus pour maximiser les 25% restants."