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G. Taama : ‘On peut aller aux élections locales sans les réformes’

Publié le vendredi 1 mars 2019  |  Global ACTU
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Session de droit de la 6è législature issue des élections du 20 décembre 2018
Lomé, le 08 janvier 2019. Siège du Parlement. Session de droit de la 6è législature issue des élections du 20 décembre 2018. Elle a été présidée par le ministre André Johnson. Cette législature comprend aussi bien de nouveaux députés que des parlementaires réélus. Gerry Taama & Kagbara Innocent
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Doit-on opérer les réformes constitutionnelles et institutionnelles avant la tenue des prochaines élections locales ? Au Nouvel engagement togolais (NET), on estime qu’on peut aller aux élections sans ces réformes. Et c’est cette position que ce parti politique est allé défendre devant le ministre de l’administration territoriale.

Selon Gerry Taama, ardent défenseur de réformes politiques rapides, il n’y a pas de corrélation possible entre les points des réformes que la coalition des 14 partis politiques de l’opposition a validés à l’Assemblée nationale sur la base des propositions de l’expert constitutionnaliste sénégalais et les élections locales.

«Nous avons été reçus avant les partis extraparlementaires. Les points des réformes qui ont été validées par la C14 à l’Assemblée nationale n’ont absolument aucune relation avec les élections locales. La limitation de mandats, les élections à 2 tours et la recomposition de la Cour constitutionnelle n’ont rien à voir avec les élections locales. Elles sont organisées pour des circonscriptions locales et l’organe en charge du contentieux de ces élections est la Cour suprême», a-t-il déclaré ce vendredi sur la radio Metropolys.

A la question pourquoi les réformes ne sont pas faites dès la prise de fonction de la nouvelle législature comme beaucoup, notamment le NET, l’ont clamé, le président du groupe parlementaire NET-PDP tente de justifier la situation.

«Nous souhaitons que les réformes soient faites dans les meilleurs délais. Au groupe parlementaire NET-PDP, nous parlions de jours. Mais à nous tous seuls, nous ne faisons pas le poids pour convoquer une session extraordinaire. Nous aurions souhaité qu’on aille vite mais nous n’avons pas la main », a-t-il avancé.

Selon lui, l’opposition parlementaire à la nouvelle Assemblée nationale ne dispose que de 14 députés sur les 91. Et pour convoquer une session extraordinaire, il faut la majorité des députés ou que le président de la République se décide à le faire.

«Si nous n’avons pas l’adhésion des députés UNIR, nous ne pouvons pas convoquer une session extraordinaire », a-t-il ajouté.

L’autre raison qui justifierait la chose, a-t-il relevé, c’est l’absence des commissions parlementaires, notamment la commission des lois. Il faut soit que la décision vienne du pouvoir en place ou carrément, les Togolais doivent attendre le 2 avril qui est la date de l’ouverture de la première session ordinaire de l’année en cours.

Si la situation est telle qu’elle, Gerry Taama ne trouve qu’un fautif : la coalition des 14 partis politiques de l’opposition. « Nous sommes là parce que des gens ont mené des faux combats. On a perdu des vies humaines, on a été tapé par le soleil et maintenant on se rend compte qu’on a tout perdu », a-t-il souligné.
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