Mme Louise Soppi a plaidé pour la santé féminine lors de la GREFC-MD 2019

Publié le vendredi 1 mars 2019 | aLome.com

© aLome.com par Edem Gadegbeku & Dodo Abalo
Louise Soppi lors de la 3è édition de la Grande Rencontre d’Echanges des Femmes Camerounaises et du Monde (GREFC-MD)
Lomé, le vendredi 22 février 2019. Louise Soppi lors de la 3è édition de la Grande Rencontre d’Echanges des Femmes Camerounaises et du Monde (GREFC-MD).

Après la France en 2017, le Bénin en 2018, la troisième édition de la Grande Rencontre d’Echanges des Femmes Camerounaises et du Monde (GREFC-MD) s’est tenue à Lomé, regroupant des femmes venues de divers horizons.

L’évènement qui avait pour thème «Que faut-il faire pour une réelle autonomisation de la femme ?» a duré 48h, et s’est conclu par un dîner de gala. L’événement vise à créer un cadre d’échanges entre les femmes entrepreneures du Cameroun et du monde afin de renforcer leur développement personnel, et de créer une réelle autonomisation de la femme en général. Il s’agit en réalité d’améliorer le taux de financement des activités des femmes ; promouvoir le leadership féminin ; renforcer les connaissances des femmes entrepreneures en montage et gestion des projets ; mettre en œuvre des activités de suivi-évaluation pour l’implémentation des recommandations prises dans le cadre de précédentes éditions de la GREFC-MD. Ou encore partager les acquis de la promotion de l’entrepreneuriat féminin.
Participante à cette rencontre féminine, la Camerounaise Louise Soppi (fonctionnaire du ministère des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat) y a fait une communication: «L’objectif de ma communication livrée à la GREFC-MD était de faire découvrir aux femmes qu’en développant les astuces à base de nos condiments, des huiles, des écorces et plantes naturelles, on peut prévenir des maladies, se maintenir en bonne santé, avoir une bonne hygiène de vie, se soigner à moindre coût, tenir sa famille, développer des activités génératrices de revenus, créer les emplois durables et rentables pour lutter efficacement contre la pauvreté».

Plusieurs sessions sur diverses thématiques ont meublé la rencontre comme les «enjeux de l’autonomisation économique de la femme; leadership et participation des femmes aux instances de prise de décisions ; Autonomisation spirituelle de la femme; femmes actrices de paix; solidarité féminine qui dépasse les frontières; éducation et autonomisation de la femme». «La femme est productrice du bien, elle est productrice du bien-être et des biens, en fonction de tout son potentiel», a déclaré, à l’ouverture de la rencontre, la Reine Clarisse Douala Bell, présidente de la GREFC-MD. «La femme est une citoyenne à part entière, consciente de ses devoirs et de ses droits, où qu’elle se trouve», a-t-elle ajouté. Par ailleurs, a souligné la Reine Clarisse Douala Bell, «à l’issue des différentes rencontres que nous organisons à travers le monde, nous souhaitons que chaque participante soit une fervente combattante pour le plaidoyer de l’approche genre et pour une réelle autonomisation de la femme». A en croire Tchabinandi Kolani Yentcharé, ministre de l’Action sociale, de la Promotion de la femme et de l’Alphabétisation au Togo, estimées à plus de 50% de la population dans plusieurs pays d’Afrique, les femmes jouent un rôle prépondérant dans le bien-être des familles et des sociétés. «De plus, elles sont d’importantes actrices du développement, particulièrement dans le secteur informel… Aujourd’hui, nous en sommes tous convaincus : nous ne pourrons pas parvenir à un développement intégral et inclusif de nos pays sans une participation effective et efficace de la gent féminine», a-t-elle fait remarquer.

Plusieurs femmes du monde associatif et administratif ont fait le déplacement de cette rencontre à Lomé pour profiter de ces échanges, à l’instar de Mme Latifatou, responsable de l’Etat-civil de Tokoin Hôpital qui a trouvé «riche les échanges». Cela lui a permis personnellement d’acquérir de nouvelles connaissances pour améliorer sa vie de femme et de donner un coup de main à toutes celles qui auront besoin d’elle».

Dodo ABALO & E. G.

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