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Togo: Le PNP accuse le pouvoir de Gnassingbé d’ignorer les réformes

Publié le lundi 4 mars 2019  |  Global ACTU
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© aLome.com par Edem GADEGBEKU & J. TCHAKOU
La C14 enclenche une nouvelle série de manifestations et exige l`arrêt du processus menant aux législatives 2018
Lomé, le 29 novembre 2018. Quartier Bè. La C14 enclenche une nouvelle série de manifestations et exige l`arrêt du processus menant aux législatives 2018. "Personne ne peut nous contraindre à aller à de fausses élections. On l`a fait par le passé, on ne le fera plus. Nous ferons le maximum pour que ces élections ne se tiennent pas. Mais cela ne veut pas dire que nous allons agresser quelqu`un", dixit J-P Fabre sur le sujet. Ouro-Djikpa Tchatikpi du PNP.
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Parmi les partis membres de la coalition des 14 invités par le ministre de l’Administration territoriale, Payadowa Boukpessi pour discuter de l’organisation des premières élections locales au Togo depuis 1987, le Parti national panafricain (PNP) a décliné l’invitation gouvernementale. L’information a été servie aux nombreux militants et sympathisants de ce parti qui ont fait le déplacement samedi de la réunion hebdomadaire.

Pour le parti politique de Tikpi Atchadam, en voulant organiser des élections locales sans que les réformes politiques tant attendues ne soient pas opérées, il est clair que le pouvoir de Faure Gnassingbé a choisi une fois encore d’ignorer la crise dans laquelle le Togo est plongé depuis le 19 août 2017, faute justement de ces réformes.

«Le PNP a exprimé sa position que le ministre connaît d’ailleurs, la position conforme à la demande du peuple togolais notamment le retour à la constitution de 1992, l’effectivité du droit au vote de la diaspora togolaise partout dans le monde», a déclaré à l’assistance Tchatikpi Ouro-Djikpa, le conseiller du président du PNP.

Selon celui qui fait office de premier responsable de ce parti qui a déclenché les hostilités contre le pouvoir de Lomé le 19 août 2017, depuis l’exil de Tikpi Atchadam, tant que les réformes ne sont pas faites, il est prématuré de l’organisation d’élections dans ce pays de l’Afrique de l’ouest.

«Un totem reste un totem, quelle que soit la manière dont il est présenté. On ne peut refuser de croquer un totem sous forme de viande et vouloir le consommer sous forme de soupe, c’est impossible», a-t-il réaffirmé.

Autrement dit, le PNP ne se pas concerné ni de près, ni de loin par ces élections locales. Ce mardi, le parti national panafricain (PNP) sera exclusivement devant la presse, une première depuis le 19 août 2017, pour faire de nouvelles annonces.

Pour l’heure, les premiers responsables du parti disent avoir procédé au rappel à l’ordre du ministre de l’Administration territoriale.
«Le PNP a procédé au rappel à l’ordre du ministre comme quoi, notre parti est un parti politique légalement constitué. Il a le droit, comme tout autre parti politique, de mener librement ses activités sur l’ensemble du territoire national», a martelé M. Ouro-Djikpa.
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