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Togo: L’Etat retarde la privatisation de l’UTB et accélère celle de la BTCI

Publié le mercredi 6 mars 2019  |  Financial Afrik
L`immeuble
© aLome.com
L`immeuble de la BTCI
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Annoncé depuis quelques mois par le gouvernement, le processus de privatisation de l’Union togolaise de banque (UTB) et de la Banque togolaise du commerce et de l’industrie (BTCI) n’est pas encore arrivé à son terme. Rencontré lundi 4 mars par notre rédaction à Lomé en marge du lancement du Plan national de développement (PND), le ministre des Finances, Sani Yaya, dit ce qu’il en est à ce jour.


«Avec le Fonds monétaire international (FMI), nous avons convenu d’accélérer la privatisation de la BTCI et de donner un peu plus de temps dans la privatisation de l’UTB », confie-t-il. « Nous avons des offres qui sont en cours de revue. Il y a un comité qui a été mis en place pour nous appuyer dans la négociation dans le cadre de la BTCI », indique le ministre Yaya.

Concernant l’UTB, poursuit-il, « nous sommes en train d’élaborer les termes de références que nous avons pratiquement finalisés pour le recrutement de deux cabinets». Le premier sera chargé d’aider «la banque à faire ses projections financières et son nouveau business plan, et faire l’évaluation de la banque jusqu’au 31 décembre 2018». Le second sera recruté « pour appuyer l’Etat dans le cadre de cet appel d’offres et de la négociation. Nous n’avons pas encore lancé l’appel d’offres pour le recrutement de ces deux cabinets ».

54 milliards de F CFA

Rappelons que c’est au troisième trimestre de l’année 2018 que le gouvernement a changé son fusil d’épaule. L’option envisagée il y a bientôt 5 ans était celle de la fusion des deux structures qui restent dans le giron de l’Etat, après cession de la Banque togolaise de développement (BTD) et la BIA-Togo.

«Nous avons suspendu le processus de fusion parce que le coût de cette fusion était assez élevé, pour un peu plus de 54 milliards de FCFA. Pour le budget de l’Etat, c’était assez élevé, mais en même temps, ce qui n’était pas dit, c’est que nous devrions privatiser dans un délai d’un an, dans les discussions qui sont en cours avec nos partenaires», déclare le ministre.
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