61è réunion du Conseil d’administration de la BIDC: un projet de construction d’une route de 50 millions US au Liberia adopté

Publié le jeudi 7 mars 2019 | Agence de Presse Togolaise

© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
La BIDC octroie un prêt de 04 milliards de fcfa à la société ivoirienne Nada Oil West Africa pour l’ouverture de sa 4ème usine de transformation d’huile de palme
Lomé, le 17 avril 2018. Siège de la BIDC (Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO) à Lomé. La BIDC octroie un prêt de 04 milliards de fcfa à la société ivoirienne Nada Oil West Africa (spécialisée dans l’agro-industrie) pour l’ouverture de sa 4ème usine de transformation d’huile de palme. Une cérémonie de signature de l’accord de prêt en faveur de la société NOWA a eu lieu en présence des deux parties. Les documents de financement ont été paraphés côté BIDC par son Président Bashir Maman IFO et du côté de Nada Oil West Africa par son Président Directeur Général, Zabo Dally. Ce dernier n’a pas manqué d’exprimer l’espoir d’obtenir d’ici deux ans d’autres financements auprès de la même Banque. Nada Oil West Africa espère par ce financement augmenter le nombre de ses employés qui passera des 600 à 1.000 emplois directs.

La Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) a tenu la 61ième réunion de son conseil d’administration le mardi 5 mars à Lomé.

Les travaux ont réuni les représentants des quinze pays de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) initiatrice de cette institution financière internationale. Ils ont été consacrés à l’adoption et à l’examen de deux projets, jugés importants pour le développement des communautés, en faveur de deux pays membres. Le premier d’un montant de 50 millions de dollars porte sur la construction d’une infrastructure routière au Libéria. Le deuxième concerne le financement d’un projet dans le domaine de l’énergie en faveur de la Sierra Léone pour un montant de 5 millions de dollars.
La réunion a également abordé la question de la mobilisation des ressources financières pour le financement des projets dans la sous-région. Sur ce plan, les participants ont examiné des propositions faites par des financiers internationaux. Ils ont reçu des instructions du conseil d’administration pour poursuivre les discussions en vue de la mobilisation effective des ressources.

La rencontre a été présidée par le président du conseil d’administration de la BIDC, Bashir Mamman Ifo. Celui-ci a affirmé que l’institution financière travaille sur diverses questions relatives au développement des populations de la sous-région ouest-africaine à travers le financement de projets vitaux.

Parlant de la mobilisation des fonds, M. Bashir a indiqué que les responsables de la BIDC travaillent sur le marché de l’UEMOA pour la mobilisation de 25 milliards de FCFA à investir dans les projets de développement. Il a dit avoir également recours aux pays européens et à des partenariats bilatéraux comme la Chine et l’Inde dans la stratégie de mobilisation de fonds pour le financement des projets en Afrique de l’ouest.

Le président Ifo a évoqué le Programme National de Développement (PND) lancé au cours de la semaine par le chef de l’Etat Faure Gnassingbé et précisé que la banque va identifier avec les autorités les projets dans lesquels elle accompagnera le Togo.
Dans une motion lue par le représentant du Mali, M. Souahibou Diaby, le conseil d’administration de la BIDC a témoigné sa gratitude au président Gnassingbé, au gouvernement et au peuple togolais pour l’accueil réservé aux différentes délégations.

Bras financier des quinze pays de la CEDEAO, la BIDC est issue de la transformation, en 1999 du Fonds de coopération, de compensation et de développement de la CEDEAO. Elle sert environ 340 millions de citoyens de la communauté avec un accent sur les projets régionaux. Ceux-ci sont entre autres, les infrastructures énergétiques et de transport, la construction d’une base industrielle diversifiée et compétitive ou le renforcement d’un commerce intra régional dynamique et prospère.

La BIDC intervient aussi bien dans le secteur public que privé. L’institution est actionnaire fondatrice de Ecobank Transnational et de la compagnie aérienne ASKY Airlines. Elle est aussi partenaire et gestionnaire du Fonds de Garantie des Industries Culturelles (FGIC), initiatrice du Fonds africain des biocarburants et des énergies renouvelables (FABER) devenu SABER avec des décennies d’expérience dans le financement des projets au sein et entre les Etats de la CEDEAO. ... suite de l'article sur Agence de Presse Togolaise

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