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Togo: Comment le gouvernement compte combattre le chômage et la précarité des emplois informels chez les jeunes?

Publié le jeudi 7 mars 2019  |  Societe civile media
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Ouverture de la 1ère édition du Salon des Métiers à Lomé
Lomé, le 14 décembre 2018. Esplanade du Palais des Congrès de Lomé. Ouverture de la 1ère Edition du Salon des Métiers. Ce Salon a pour objectif principal d’aider les jeunes togolais à mieux s’orienter, et être plus compétitifs sur le marché de l’emploi dans une société où le monde du travail subit fréquemment des mutations.
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Estimant que l’augmentation du chômage des jeunes et la précarité des emplois informels représentent une menace sérieuse pour la paix et la stabilité du pays, le gouvernement togolais, à travers le Plan National de Développement (PND) 2018-2022, entend agir sur deux leviers pour relever les défis.

Ces deux leviers sont celui de la formation professionnelle et du développement du capital humain et celui du développement du potentiel de créations d’emplois avec son corollaire sur la précarité et le sous-emploi.

«Ces défis ont pour dénominateur commun, le système d’éducation et sa qualité dans la mesure où les analyses montrent que plus les jeunes n’atteignent un niveau d’éducation élevé, plus leurs chances de réussir leur transition vers un emploi décent ne sont grandes», peut-on lire dans le document stratégique du PND 2018-2022.

Ainsi donc, en vue de relever le premier défi, le gouvernement entend s’appuyer sur l’amélioration de l’offre de formation technique et professionnelle pour rompre le cercle vicieux inadéquation formation – emploi, chômage et sous-emploi.

Il est alors prévu : l’amélioration de l’enseignement technique et la formation professionnelle par l’acquisition de nouveaux équipements technologiques plus modernes ; le renforcement du système d’orientation vers les filières scientifiques et techniques par une plus grande professionnalisation des enseignements ; le développement de l’enseignement supérieur et la recherche et son orientation vers le marché du travail par la création des universités technologiques ; le renforcement des centres de formations professionnelles aux métiers de l’industrie, de l’agriculture, du tourisme, de la finance et de l’artisanat à travers un bon équipement de ceux qui existent et la création de nouveaux en tenant compte des besoins réels de l’économie.

En ce qui concerne le second défi, les autorités togolaises entendent le relever en s’appuyant sur le Programme de renforcement de l’employabilité des jeunes et de créations des emplois. Il s’agira aussi d’évaluer les principaux projets en la matière, notamment le Fonds d’appui à l’emploi des jeunes (FAEJ), l’Accès des jeunes aux services financiers (AJSEF), le Programme national de promotion de l’entrepreneuriat rural (PNPER), le Projet d’appui à l’insertion professionnelle des jeunes artisans (PAIPJA) et le Projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs (PAEIJ-SP) pour soit envisager leur passage à échelle, soit bâtir de nouveaux projets en s’inspirant des leçons apprises.
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