La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a échangé avec les leaders communautaires du canton de Bè le jeudi 7 mars à Lomé sur le thème «La dévolution successorale au Togo suivant le Code des personnes et de la famille».
Cette rencontre avec des chefs traditionnels, des responsables religieux, des Comités Villageois de Développement (CVD) et des Comités de Développement des Quartiers (CDQ) s’inscrit dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la femme observée chaque 8 mars. Elle a permis d’instruire les bénéficiaires sur les dispositions novatrices du Code des personnes et de la famille en matière de succession.
Il s’agissait précisément de les renseigner sur les nouveaux textes afin de les engager dans la lutte en faveur des droits des femmes en vue de la réduction des inégalités par rapport aux hommes. La CNDH entend par cette démarche, mettre fin aux discriminations et violences à l’égard des femmes et des filles en vue de les libérer des contraintes et pesanteurs socioculturelles pour le développement des communautés.
Les assises ont permis aux participants de suivre des communications, entre autres, sur les régimes matrimoniaux et coutumes ; les droits successoraux au Togo et la filiation de l’enfant né hors mariage : action en reconnaissance de paternité.
Le président de la CNDH, Alilou Sam-Dja Cissé a fait savoir que ces échanges qui précèdent la célébration de la journée internationale de la femme demain, sont une occasion pour réfléchir sur les moyens pouvant favoriser et accélérer la mise en œuvre effective des Objectifs de Développement Durable (ODD) en ses points 4 et 5 : «parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et filles» afin d’« assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie». «C’est dans cette optique que le gouvernement togolais a adopté plusieurs textes pour améliorer son arsenal juridique, entre autres, la loi portant code de l’enfant et celle modifiée portant code des personnes et de la famille», a-t-il dit.
M. Cissé a précisé que les Droits de l’Homme sont l’ensemble des prérogatives reconnues à tout individu, y compris les femmes et qu’il s’avère indispensable d’en tenir compte dans les prises de décisions afin qu’elles se conforment à la législation en vigueur dans le pays.
Le chef de canton de Bè, TogbuiMawuko Adela Aklassou IV a invité ses administrés à participer aux débats pour en tirer meilleurs profits car, dit-il, la dévolution successorale est un domaine qui fait couler beaucoup d’encre et de salive dans nombre de communautés.... suite de l'article sur Agence de Presse Togolaise