Togo - Les conséquences graves relatives au passage des transhumants dans le pays ne laissent pas beaucoup de choix au gouvernement. Face aux pertes en vies humaines, à la dévastation des champs et des productions des paysans et à la tuerie des bétails, le gouvernement décide de redéfinir les points d’entrée sur le territoire togolais.
« Nous allons procédé à une redéfinition et à une actualisation des points d’entrée sur le territoire togolais. Il faut que les couloirs de transit et les espaces de pâturage soient réactualisés, précisés et connus des transhumants », a laissé entendre Gilbert Bawara.
Le gouvernement décide également de travailler en concertation avec les pays d’origine des transhumants afin que ceux-ci soient sensibilisés sur la période et les actes de transhumance.
« Dans les mois qui viennent nous allons renforcer d’une part la coordination et la concertation entre le gouvernement et les pays de provenance et d’origine des transhumants. Qu’il s’agisse du Burkina Faso, du Niger, du Mali, du Nigéria, du Tchad et du Soudan, nous allons faire en sorte que les gouvernements de ces pays sensibilisent les transhumants de leur nation pour que les actes de transhumance soient bien connus et qu’ils vont du 15 janvier au 15 mai chaque année. Les points d’entrée sur le territoire national soit connus », a ajouté le ministre.
Depuis quelques jours, Gilbert Bawara est à la tête d’une délégation de trois ministres pour sensibiliser les différents acteurs des villes de l’intérieur comme Dapaong, Kara, Tchamba, Sotouboua, Notsé et Tabligbo.