Gouvernements, institutions financières, entreprises, ONG sont réunis au Kenya ce jeudi 14 mars pour la troisième édition du One Planet Summit et la première sur le continent. Plus de 4 000 participants sont attendus. Cette série de sommets lancée par la France en 2017 vise notamment à débloquer des financements en faveur de la lutte contre le changement climatique.
Alors que l’Afrique n’est responsable que de 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, 65% de sa population est directement touchée par le changement climatique.
Outre les discours et les tables rondes, une partie du sommet sera donc consacrée à la signature d’initiatives concrètes pour le continent. «Le sommet réunit surtout des acteurs économiques qui prennent des engagements», indique un participant. La plupart des annonces sont encore secrètes. Néanmoins, on sait que certains contrats aideront les villes africaines à accéder à l’énergie durable. Il y aura des projets pour restaurer les terres dégradées, former les chercheurs ou encore lutter contre la déforestation.
La Banque mondiale doit confirmer le doublement de ses financements, pour aider l’Afrique à s’adapter au changement climatique. « C’est un continent en forte croissance, vulnérable, et c’est une bombe démographique. Il faut éviter qu’il se calque sur des modèles de développements polluants », indique un expert.... suite de l'article sur RFI