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«À l’heure actuelle, le monde n’est pas sur le point d’atteindre les objectifs de développement durable à l’horizon 2030 ou 2050», affirme Global Environnemental Outlook

Publié le jeudi 14 mars 2019  |  AGP
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© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Des agents de la santé membres du SYNPHOT, section CHU SO, se sont retrouvés en AG devant la direction dudit Centre
Lomé, le 10 août 2018. Centre hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio. Assemblée générale du SYNPHOT, section CHU Sylvanus Olympio. Des agents de la santé membres du syndicat des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT) section CHU SO se sont retrouvés en Assemblée générale devant la direction dudit centre pour exiger entre autres le paiement de trois mois d’arriérés de primes de garde, la cessation de prélèvements de précompte de grève. Ces agents s’étonnent que ce soit seulement les agents du CHU SO qui subissent ces précomptes de grève.
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Après la publication d’un rapport de mise en garde face la situation de la santé humaine désespérée par l’ONU, des options qui ne sont pas des moindres sont en phase d’élaboration par les politiques au cours de cette quatrième assemblée pour l’environnement, rapporte l’AGP.

Selon une projection, une planète saine pour l’avenir avec des personnes en bonne santé doit nécessairement reposer sur une nouvelle façon de penser: le modèle «grandir maintenant, nettoyer après» passe à une économie proche du zéro gaspillage d’ici 2050.

Selon Outlook, l’investissement vert de deux pour cent du PIB des pays généreraient une croissance à long terme aussi élevée que nous le prévoyions actuellement, mais avec moins d’impacts du changement climatique, de la rareté de l’eau et de la perte des écosystèmes.

À l’heure actuelle, le monde n’est pas sur le point d’atteindre les objectifs de développement durable à l’horizon 2030 ou 2050. Des mesures urgentes s’imposent, car tout retard dans l’action sur le climat augmente le coût de la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris ou annule nos progrès et, à un moment donné, les rend impossible, d’après les experts.

Il est recommandé par ledit rapport, d’adopter des régimes alimentaires moins intensifs en viande et de réduire le gaspillage alimentaire dans les pays développés et en développement, ce qui réduirait la nécessité d’augmenter la production alimentaire de 50% pour nourrir les 9 à 10 milliards d’habitants de la planète prévus pour 2050.

À l’heure actuelle, 33% des aliments comestibles dans le monde sont gaspillés et 56% des déchets sont produits dans les pays industrialisés, indique le rapport.

Bien que l’urbanisation se produit à un niveau sans précédent dans le monde, le rapport indique qu’il peut être une opportunité d’accroître le bien-être des citoyens tout en réduisant leur empreinte environnementale grâce à une gouvernance améliorée, à l’aménagement du territoire et aux infrastructures vertes. En outre, des investissements stratégiques dans les zones rurales réduiraient la pression exercée sur les populations pour émigrer.

Le rapport demande que des mesures soient prises pour limiter le flux de 8 millions de tonnes de pollution plastique déversées dans les océans chaque année. Bien que la question ait fait l’objet d’une attention accrue au cours des dernières années, il n’existe toujours pas d’accord mondial sur la question des déchets marins.

Les scientifiques notent les progrès réalisés dans la collecte de statistiques environnementales, en particulier de données géospatiales, et soulignent qu’il existe un énorme potentiel de progression des connaissances grâce à l’utilisation de méga-données et à une collaboration renforcée en matière de collecte de données entre partenaires publics et privés.

Selon les auteurs, les interventions qui concernent des systèmes entiers: tels que l’énergie, la nourriture et les déchets, plutôt que des problèmes individuels, tels que la pollution de l’eau, peuvent être beaucoup plus efficaces. Par exemple, un climat stable et de l’air pur sont liés; les mesures d’atténuation des changements climatiques pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris coûteraient environ 22 000 milliards de dollars américains, mais les bénéfices combinés pour la santé de la réduction de la pollution atmosphérique pourraient s’élever à 54 000 milliards de dollars américains supplémentaires.

«Le rapport montre que des politiques et des technologies existent déjà pour définir de nouvelles voies de développement qui éviteront ces risques et mèneront à la santé et à la prospérité de tous », ont déclaré Joyeeta Gupta et Paul Ekins, coprésidents du processus GEO-6.

«Ce qui manque actuellement, c’est la volonté politique de mettre en œuvre des politiques et des technologies à une vitesse et à une échelle suffisante. Cette quatrième Assemblée des Nations Unies pour l’environnement à Nairobi doit être l’occasion pour les décideurs de relever les défis et de saisir les opportunités d’un avenir beaucoup plus prometteur pour l’humanité», ont-ils affirmé.


FDF /ABD
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