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Les Etats-Unis interdisent le Boeing 737 Max 8 à contrecoeur

Publié le vendredi 15 mars 2019  |  DW AFRIQUE
Donald
© Autre presse par L`Express
Donald TRUMP
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Les Etats-Unis ont été très hésitants à interdire de vol le modèle 737 Max de Boeing après le crash d'Ethiopian Airlines qui a fait 157 morts dimanche. Ce manque de réactivité suscite beaucoup de questions.



L'avion est un moyen de déplacement de plus en plus sûr. "Voilà pourquoi, commente la Frankfurter Allgemeine Zeitung, il est si exceptionnel qu'en moins de six mois deux avions Boeing du même modèle s'écrasent et apparemment dans les mêmes circonstances peu après le décollage." Un autre 737 Max 8 s'était en effet déjà écrasé en Indonésie en octobre 2018, faisant 181 victimes.

S'il faut évidemment accorder le bénéfice du doute à l'avionneur américain, en attendant les résultats des enquêtes, le sens des responsabilités doit conduire à considérer "qu'il ne s'agit pas d'un hasard".

La FAZ questionne ainsi dans son édito la réactivité des autorités américaines qui ont quasiment été les dernières hier soir à décider de clouer ces Boeing Max 8 au sol.
"A ce moment-là, la crédibilité était déjà effritée", alors que les Européens avaient annoncé une telle mesure dès mardi, et les Chinois dès lundi. Dans le même temps, Boeing a simplement publié un communiqué assurant que ses avions étaient sûrs.
"Les voyageurs devraient se demander quelle confiance ils accordent à Boeing et au régulateur américain". Non seulement le chef de Boeing est un très proche de Donald Trump. Mais en plus Boeing mène un intense travail de lobbying et est très lié à l'agence de régulation américaine.

Attention au tout-automatisé

Pour la Tageszeitung, cet épisode doit nous rappeler que "les droits des entreprises ont outre-Atlantique plus de valeur que la protection préventive des consommateurs." Pour le journal de gauche, c'est la preuve que les critiques du projet d'un accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l'Union européenne ont raison.

"Le désastre du cas Boeing" pose aussi, selon le Handelsblatt, la question de la limite des nouvelles technologies autonomes quand c'est l'ordinateur qui devient le pilote à bord.

Le quotidien économique fait le parallèle avec les voitures autonomes. "Le défi pour les constructeurs est énorme", d'autant plus que "la mobilité sur la route est bien plus complexe que dans le ciel. Au-dessus des nuages le trafic est strictement encadré. Impossible qu'un piéton traverse soudainement la voie."
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