Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Faibles teneurs en POP dans les déchets : l’ANCE-Togo attire l’attention

Publié le lundi 18 mars 2019  |  Togo Top News
Gestion
© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Gestion de déchets solides dans la capitale togolaise
Lomé, le 17 mars 2016. Parades urbaines contre les ordures ménagères pour assainir la cité.
Comment




L’Alliance Nationale des Consommateurs et de l’Environnement (ANCE-Togo) plaide pour une définition plus strictes des niveaux de contenu faible en Polluants Organiques Persistants (POP) dans les conventions de Bâle et de Stockholm. C’est ce qui ressort d’une rencontre avec les professionnelles de medias organisée par cette structure non gouvernementale, ce jeudi 14 mars 2019 à Lomé.

En effet, les prochaines réunions régionale et internationale des Conventions des Parties Bâle-Rotterdam-Stockholm (BRS) sur les produits chimiques toxiques se tiendront aux mois de mars et mai 2019.

Selon OURO SAMA Samiroudine, juriste et coordonnateur de projet à l’ANCE-Togo, un des points qui requiert l’attention est la détermination des faibles teneurs de POP dans les déchets, dans le projet des directives techniques générales de la convention de Bâle.

Il est important, poursuit-il, d’attirer l’attention des Autorités Togolaises pour qu’elles puissent exprimer leurs préoccupations face aux limites trop faibles fixées pour la définition de POP lors de ces prochaines assises et ainsi empêcher l’importation de déchets contenant de grands volumes de POP au Togo.

«On constate une forte production d’articles contenant des POP aux limites non conformes. La pléthore des produits POP ou contenant des POP à de fortes proportions déjà en circulation à travers le monde et qui deviendront déchets à la fin de leur cycle de vie se doivent d’être identifiés et traités», a expliqué OURO SAMA Samiroudine.

Il a ajouté que les faibles teneurs de POP représentent de ce point de vue, une licence pour contourner la convention de Bâle, exporter et recycler les déchets contenant les POP en toute « légalité » à travers les technologies polluantes ou le secteur informel des pays en développement.

OURO SAMA Samiroudine affirme que ces faibles limites imposées aux POP ont de nombreuses conséquences graves notamment elles permettent d’exporter d’avantage des déchets dangereux vers l’Afrique et d’autres pays en développement, ce qui porte atteinte à la vie humaine et détruit l’environnement.
... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires