Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Posture post-20 décembre de la C14/La mobilisation populaire devrait déjà reprendre au sujet des réformes (J-P Fabre)

Publié le lundi 18 mars 2019  |  aLome.com
La
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
La Coalition des 14 livre les conclusions de ses deux jours de réflexion des 20 et 21 février 2019 tenue dans la capitale togolaise
Lomé, le 12 mars 2019. Siège de la CDPA. La Coalition des 14 livre les conclusions de ses deux jours de réflexion des 20 et 21 février 2019 tenue dans la capitale togolaise. Les participants à cette réflexion ont dressé le constat unanime qu’à ce jour, la Coalition n’a atteint aucun des objectifs qu’elle s’est fixée dans sa plateforme revendicative. S’agissant des prochaines élections, la Coalition conditionne sa participation par la mise en œuvre des réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales. Jean-Pierre Fabre
Comment



Après la conférence de presse bilan de la C14 de la semaine écoulée durant laquelle plusieurs leaders de cette Coalition ont fait le point de leurs actions politiques depuis septembre 2017, Jean-Pierre Fabre a fait une autre sortie médiatique ce lundi.



«Je ne me découragerai jamais (…) Il faut plus de maturité politique de la part de certains membres de la C14 (…) Il y a des jours où je me dis que le valeureux peuple togolais ne nous mérite pas, nous actuels tenants de l’opposition togolaise», a lâché chez nos confrères de «Victoire FM» le président national de l’ANC. Des propos au travers desquels il a laissé transparaître son état d’âme sur ce que la presse qualifie ces derniers jours «de division patente au sein de l’opposition togolaise extraparlementaire».


«La misère ambiante au Togo ne m’autorise pas à cacher ma sincérité sur tous les débats politiques menés au sein de la C14 (…) Je défends et j’assume des prises de position dans l’intérêt du seul peuple togolais (…) Par exemple, la C14 ne pouvait pas prendre part au scrutin législatif du 20 décembre dernier. Nous n’avions d’autre choix que le boycott», s’est défendu l’ancien Secrétaire général de l’UFC. La contestation par Abass Bonfoh (ancien Président intérimaire au Togo, membre influent d’UNIR) des résultats issus de ce scrutin à Bassar est la preuve évidente de la grande confusion qui a marqué cette élection, renforce M. Fabre. Dénonçant une nouvelle fois la posture critiquable et critiquée de la CEDEAO dans l’organisation des législatives de 2018, l’ex chef de file de l’opposition togolaise a appelé ses «compatriotes à ne plus se laisser gruger par l’organisation régionale».

«La mobilisation populaire doit rester en branle», défend-t-il. «Elle devrait même déjà reprendre au sujet des réformes, car la souveraineté appartient au peuple». «L’ANC et moi ne sommes pas des radicaux, nous sommes tout juste des opposants normaux (…) Nous ne cautionnerons jamais la logique du participationnisme et du mutisme devant les injustices sociales criardes dans notre pays. Ma richesse, c’est ma dignité. Nous appellerons toujours à l’unicité d’action de l’opposition togolaise», recadre l’ancien enseignant-chercheur à l’Université de Lomé. Par ailleurs, Jean-Pierre Fabre a rejeté la litanie d’accusations «de corruption politique» portée à son encontre ces derniers jours sur les réseaux sociaux.



E. G.
Commentaires