l y a deux ans une sortie de Nouveau Citoyen et de ses partenaires tels que Solidarité Planétaire Branche du Togo (SP-BT), Novation Internationale, CRAPH (Comité de Réflexion et d’Action pour la Promotion des Droits de l’Homme), et l’AJAAH (Association des Jeunes pour Assistance et Actions Humaines), a amené l’autorité à prendre des mesures pour la fermeture de trois carrières sauvages (à Dévikinmé, Nimagna et Alogavi sur le.litorral togolais). Mais, deux ans après, le phénomène prend de l’ampleur puisque d’autres zones, tels que Akoumapé, Avéta et Abobo Sagonou.
Après enquête, à Akoumapé, ces associations relèvent 4 sites à Akoumapé, 5 carrières sauvages à Abobo Sagonou, et le site d’une société qui serait légalement installée à Avéta qui exploiterait le sable extrait dans ces carrières précitées.
Ainsi par exemple, à Akoumapé, l’équipe d’enquête a noté de grosses fosses qui sont creusées pour l’extraction du sable et qui sont abandonnées au fur et à mesure que l’exploitation touche à sa fin, et un abattage anarchique des arbres, créant un sérieux problème environnemental lié à la déforestation, des femmes qui travaillent dans ces carrières sauvages sans aucune mesure de sécurité, la.plupart du temps avec leurs enfants au dos ou laissés à la lisière des fosses.
"Nous ne comprenons pas pourquoi les dispositions du communiqué du 14 Août 2017 relatif à la multiplication inquiétante des carrières sauvages illicites ne sont pas respectées", a indiqué très soucieux, Espoir Koudjodji. Eu égard donc au drame socio-environnemental que ces organisations ont constaté dans les localités enquêtées, elles disent dénoncer "avec la plus grande fermeté, ce laxisme des autorités compétentes, notamment le ministère de l’Environnement et des Ressources forestières, le ministère des Mines, le ministère de la Sécurité et l’Agence Nationale de Gestion de l’Environnement" et "qui favorise le développement du phénomène".... suite de l'article sur Autre presse