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Libre opinion / L’Algérie ou l’éloge de la force populaire/ Fulbert Atisso :"" Au Togo,... tout peut se faire, et bien, si les acteurs, partis politiques et société civile, comprennent que la force populaire est souveraine""

Publié le vendredi 22 mars 2019  |  Le Télégramme du Togo
Conférence
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Conférence de presse du parti politique «Le Togo Autrement» pour rendre public un Manifeste
Lomé, le 29 septembre 2018. Brotherhome. Conférence de presse du parti politique «Le Togo Autrement» pour rendre public un Manifeste. Le parti de Fulbert Sassou ATTISSO, "Le Togo Autrement", a rendu public un Manifeste lors d’une conférence de presse qu’il a animée. Dans ce document de 62 pages, "Le Togo Autrement" (membre de la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise) estime que le régime présidentiel conviendrait mieux au Togo. Occasion aussi pour ce parti d’annoncer sa rentrée politique, en prélude à une kyrielle d`activités.
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La rue a réussi à faire plier le Front de Libération National (FLN), le redoutable parti politique algérien, au pouvoir depuis l’indépendance en 1962. Ce parti héroïque, fondé par les pères de l’indépendance (Ahmed Ben Balla, Houari Boumediene, Mohamed Boudiaf...), qui a vaincu le colonialisme français par la lutte armée, a été à son tour vaincu par le peuple algérien. Du parti de masse qu’il était dès sa création, et ayant bénéficié d’un fort soutien populaire pendant la lutte contre la France, le FLN s’est vite mué en parti élitiste qui a pris le peuple algérien en otage avec le soutien indéfectible de l’armée. Dans ce pays, le parti et l’armée font un, puisque les premiers chefs de l’armée étaient en même temps les acteurs politiques qui ont revendiqué l’indépendance de l’Algérie. Après l’accession de ce pays à la souveraineté internationale, le désamour entre les élites politico-militaires et le peuple n’a pas tardé. D’Ahmed Ben Bella, le premier Président de l’Etat algérien, à Abdelaziz Bouteflika, en passant par Chadli Bendjedid et Liamine Zéroual, l’Algérie est restée cet Etat totalitaire dans lequel le peuple ploie sous les bottes de l’armée. Cette armée est omniprésente et omnipotente dans la vie politique du pays : elle impose les chefs d’Etat, prend les grandes décisions qui engagent la vie de la nation et organise la redistribution des richesses nationales, en accaparant, pour elle et l’élite politique, la part du lion.

Depuis plus d’un mois, le peuple algérien a pris d’assaut les rues d’Alger, la capitale, et les grandes villes (Oran, Constantinople et Annaba) pour dire non aux diktats de l’armée, qui tente d’imposer un chef d’Etat en mauvais état de santé. Abdelaziz Bouteflika est au pouvoir depuis 20 ans, et a déclaré qu’il veut rempiler pour un nouveau mandat de 5 ans. Or depuis plusieurs années, ce chef d’Etat est grabataire : il dirige le pays depuis son fauteuil roulant où il soulève à peine la tête. En réalité, c’est la direction du FLN et l’armée qui dirigent le pays, à travers un chef d’Etat « malade comme un chien ». Le dessein de l’élite politico-militaire est de continuer à régenter l’Algérie et à piller ses ressources à travers un chef d’Etat qui n’a pas les facultés physiques pour diriger un Etat.
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