Togo - Le président de l’Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire (OBUTS), Agbéyomé Kodjo persiste et signe, « pas d’ « élection sans dialogue sincère et vrai ».
Selon le leader d’OBUTS, parti membre du Collectif « Sauvons le Togo », les élections à venir, à savoir la présidentielle de 2015 et les locales doivent être précédées d’un dialogue franc entre opposition et pouvoir pour définir les réformes à faire.
Au nombre de ces réformes, souligne-t-il, la question du code électoral et la limitation des mandats.
« Il faut qu’on ouvre tout de suite un dialogue pour savoir les réformes à faire. La question du code électoral est extrêmement importante. La limitation de mandat, qu’elle concerne Faure Gnassingbé ou pas, nous devons obtenir la limitation des mandats présidentiels et législatifs », rappelle M. Kodjo.
Mais tout cela ne peut être obtenu que lorsque l’opposition a une démarche « unique et cohérente », rappelle l’ancien premier ministre togolais. Et si d’ici à juin prochain, l’opposition n’est pas prête, le Togo risque de tomber dans les habitudes, notamment d’ « élections-contestations-répressions », at-til ajouté.
« Si d’ici le mois de mai ou de juin la situation n’est pas claire ou pas institutionnelle ou structurée au niveau de l’opposition, avec un programme alternatif et un candidat unique, nous allons nous retrouver en mars 2015 et on va dire qu’on nous a encore volés et on va encore inviter la population à marcher dans la rue », prévient-il.