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CAN 2019 : huit choses à retenir de la dernière journée de qualification

Publié le mardi 26 mars 2019  |  Jeune Afrique
5è
© aLome.com par Edem GADEGBEKU & Dodo ABALO
5è journée des éliminatoires de la CAN 2019: Les Eperviers du Togo défaits par les Fennecs d`Algérie sur la marque de 1-4
Lomé, le 18 novembre 2018. Stade Omnisports de Lomé. 5è journée des éliminatoires de la CAN 2019: Les Eperviers du Togo défaits par les Fennecs d`Algérie sur la marque de 1-4. Les Eperviers devront aller chercher leur qualification en mars 2019 en terre béninoise.
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Les 24 équipes qualifiées pour la Coupe d'Afrique des nations (CAN) 2019 sont désormais connues. Aucun grand nom du continent ne manque à l’appel, même si les éliminations du Burkina Faso et du Gabon font désordre. Retour sur les principaux faits de cette sixième et dernière journée de qualifications.


• Bakambu délivre Kinshasa

C’était un dimanche pas tout à fait comme les autres à Kinshasa. Le stade des Martyrs, un des plus redoutés d’Afrique tellement la pression y est forte, peut en théorie accueillir 80 000 personnes. Ils étaient au moins autant pour assister à ce match décisif entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Liberia.


Pour la première, l’équation était simple : tout autre résultat qu’une victoire était synonyme d’élimination. Pour les Anglophones, motivés par la prime collective de 100 000 dollars (88 000 euros) promise par le président George Weah, un match nul suffisait à leur bonheur, eux qui n’ont plus participé à une phase finale depuis 2002 – avec comme chef de bande un certain… Weah George.

Dans un contexte particulièrement tendu, la RD Congo s’est finalement imposée grâce à un but de Cédric Bakambu en début de seconde période. Quarts de finaliste en 2017, les Léopards se sont montrés à la hauteur de la mission imposée par un parcours chaotique lors de ces qualifications.

• Bujumbura, cimetière des Panthères


Au moment du tirage au sort, le Gabon s’était montré plutôt confiant. Avec le Mali, il semblait avoir les faveurs des pronostics, puisque ses autres adversaires s’appelaient Burundi et Soudan du Sud. Mais à force de perdre des points en route, de subir les conséquences du conflit entre Pierre-Emerick Aubameyang et la fédération, combiné au management contestable de l’Espagnol José Antonio Camacho, viré en septembre et remplacé par Daniel Cousin, les Panthères se sont égarées et ont fini par se perdre.



Aubemayang était bien présent à Bujumbura pour le duel décisif face aux Hirondelles burundaises, mais le buteur d’Arsenal n’a pas permis aux Gabonais de prendre les trois points indispensables à une qualification. Dans le petit Stade Prince Louis Rwagasore, le Burundi a obtenu le match nul qui suffisait à son bonheur (1-1), celui de disputer la première phase finale de son histoire. Pour le Gabon, la gueule de bois risque d’être longue…

• Le Cameroun assure

La CAF, en retirant au Cameroun l’organisation de la CAN, avait obligé les Lions indomptables à obtenir leur qualification sur le terrain. Un match nul suffisait donc aux coéquipiers d’Éric Choupo-Moting, samedi à Yaoundé, face à des Comoriens obligés de s’imposer dans un environnement hostile.


Les Camerounais ont rappelé à leurs adversaires qu’ils étaient les champions d’Afrique en titre, et accessoirement une des meilleures nations du continent, même si leurs dernières performances n’allaient pas vraiment dans ce sens. Les joueurs de Clarence Seedorf ont rapidement étouffé les illusions des insulaires, privés de leur meilleur buteur, El Fardou Ben Mohamed (Étoile rouge de Belgrade). Le sélectionneur néerlandais des Lions, qui n’avait pas vraiment fait briller son équipe depuis sa nomination l’été dernier, a atteint son premier objectif en l’emportant 3-0.

• La déception du Burkina Faso


Les Étalons burkinabè n’avaient pas manqué une seule phase finale depuis 2010. Mieux, ils avaient atteint la finale en 2013 face au Nigeria (0-1), et accédé à la troisième marche du podium en 2017. Cette fois-ci, le Burkina Faso a échoué lors de la phase qualificative, laissant la Mauritanie, qualifiée depuis le mois de novembre dernier, et l’Angola, lui passer devant.


Leur succès à Ouagadougou samedi face aux Mourabitounes (1-0) s’est révélé inutile, puisque les Angolais ont fait le nécessaire au Botswana. Les Étalons paient un parcours à l’extérieur catastrophique (un point en trois matchs), que le bilan parfait à domicile (trois victoires en trois matchs) n’a pas réussi à compenser. Paulo Duarte, le sélectionneur portugais, s’est excusé auprès des supporteurs. Pas certain que cela suffise à lui permettre de poursuivre sa mission au Pays des hommes intègres, où cette élimination est très mal vécue.


• Congo-Brazza, encore raté

Depuis son quart de finale fraternel – et perdu – en 2015 face à la RD Congo à Bata (2-4) lors de la CAN équato-guinéenne, les Diables rouges du Congo-Brazzaville pataugent. Absents en 2017, ils le seront une nouvelle fois cette année. Ils avaient pourtant la possibilité de se qualifier en cas de victoire au Zimbabwe, où il est notoirement difficile de s’imposer.

À cause d’une première mi-temps désastreuse, les Congolais, vite menés 2-0, n’ont jamais réussi à se remettre dans le sens du vent, lors d’un match endeuillé par la mort d’une supportrice des Warriors, piétinée lors d’un mouvement de foule avant le coup d’envoi.

Depuis la CAN 2015, quand Claude Le Roy était aux commandes, la sélection souffre d’une instabilité technique récurrente, puisqu’elle a vu se succéder Pierre Lechantre, Barthélémy Ngatsono, Sébastien Migné et Valdo, dont l’avenir semble compromis. Le Congo termine ainsi son parcours qualificatif à la dernière place de son groupe, laissant à son bourreau du jour et à ses voisins de RDC les deux billets pour l’Égypte.

• Le Bénin écarte le Togo de Le Roy


150 kilomètres séparent Cotonou de Lomé, faisant de ce Bénin-Togo un vrai derby d’Afrique de l’Ouest. Claude Le Roy, le sélectionneur des Éperviers togolais depuis 2016, champion d’Afrique en 1988 avec le Cameroun, n’avait jamais manqué une phase finale de CAN. La défaite concédée face aux Écureuils dimanche (1-2) a mis un terme à cette vieille tradition – une élimination qui ne devrait toutefois pas signifier la fin prématurée de l’aventure togolaise du technicien français.



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