La culture de l’excellence prônée par le gouvernement à travers l’augmentation du nombre de crédits à obtenir par les étudiants, afin d’avoir l’allocation de secours, et les bourses d’études, n’a pas eu l’assentiment des associations universitaires.
Le Mouvement pour l’Epanouissement de l’Etudiant Togolais (MEET), a témoigné ce mardi à Lomé, son désaccord face aux décisions du gouvernement et exige que les critères appliquées l’année universitaire dernière soient reconduits cette année, ainsi que d’autres « mesures idoines » pour la culture de l’excellence.
« Nous sommes aussi pour la culture de l’excellence, mais, il faut de bonnes conditions d’étude et de travail pour promouvoir cette culture », a souligné le président du MEET Komlavi Kondo, pour insister sur la nécessité d’augmenter les montants de la bourse et de l’allocation de secours.
« Pour de meilleures conditions, nous exigeons aussi que la bourse passe de 15 mille à 35 mille francs par mois, et l’allocation de secours de 120 mille à 150 mille par an », a-t-il indiqué.
Le MEET qui se dit dans une « logique de dialogue », déplore que le gouvernement ait amorcé l’annonce des réformes alors que les discussions sont toujours en cours pour trouver un « consensus avantageux pour tous ».
« Nous n’entendons nullement fléchir face à ces mesures arbitraires du gouvernement », soutiennent les dirigeants du MEET, qui invitent les étudiants à une assemblée générale la semaine prochaine afin de définir les actions à mener.
En rappel, les dirigeants de l’association des étudiants du Togo (ASET), ont été récemment exclus de l’université, arrêtés par la gendarmerie puis relâchés, pour n’avoir pas respecté la décision prise contre eux.