Togo - Le début du championnat de première division prévu pour le 08 mars prochain, devient « hypothétique », au vu de la nouvelle crise qui s’annonce au sein de la Fédération Togolaise de Football (FTF).
Selon les informations, les collaborateurs du président de la Fédération Togolaise de Football (FTF), Gabriel Améyi le taxent de « plomber » les efforts consentis par les autres membres, ce qui sème le doute sur les possibilités d’accès aux financements nécessaires pour aider les clubs engagés à ce championnat à se préparer effectivement.
A l’origine de la crise, la résiliation d’un contrat sur les droits d’images de la FTF avec une agence ghanéenne « Médiaqueste », par le président de la FTF Gabriel Améyi, qui évoque comme raison la présence d’un autre contrat pour les mêmes services, signé depuis 2012 avec IFAP Sport de la France, dont « personne ne connaissait l’existence jusqu’alors ».
« L’entreprise Médiaqueste avait promis donner pour les championnats 200 millions en fin février, et la même somme à la mi- saison. Cette résiliation jette donc un sérieux doute sur le démarrage du championnat prévu le 8 mars prochain comme prévu, puisqu’il faut trouver une source de financement pour la préparation des clubs », a relevé le vice-président de la FTF, Hervé Piza.
En 2009, l’entreprise IFAP Sport a accordé aux clubs de football béninois, des subventions d‘un montant de deux millions chacun, selon les termes du contrat signé avec la fédération béninoise de la discipline.
« Pourquoi ce contrat signé depuis 2012 avec IFAP Sport n’a jamais été mis au grand jour, et pourquoi ce dernier n’a rien produit au football togolais jusque-là ? », interroge donc Hervé Piza qui estime que les comportements du président Améyi, « plombent » les efforts des membres du bureau qui veulent apporter leur pierre à l’amélioration de ce sport.
Le président de la FTF a évoqué entre autres qu’il n’aurait pas donné l’aval à son vice-président pour signer ce contrat avec Médiaqueste, pourtant ce dernier soutient le contraire.
« C’est le président lui-même qui m’a donné le feu vert pour mener les négociations jusqu’à la signature de ce contrat avec Médiaqueste », soutient le vice-président de la FTF.