L’affaire du riz d’origine birmane transporté en Afrique occidentale par le navire «Océan Princess» rebondit en Côte d’Ivoire, première puissance économique de l’UEMOA. Au Togo, durant près d’un trimestre, la cargaison de ce navire a défrayé la chronique, avec la LCT (Ligue des consommateurs du Togo) et des officiels qui se renvoyaient des informations contradictoires autour de la qualité douteuse ou non du riz précité.
Du 11 au 18 mars 2019, la cargaison déchargée au Port d’Abidjan (en provenance d’Asie via les Ports de Lomé et de Conakry) a été inspectée par des services compétents ivoiriens. Cette inspection a révélé des «anomalies sur la qualité» de ce riz selon le ministère ivoirien du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME. «Les résultats des analyses des échantillons de ce riz effectuées par un laboratoire accrédité et agréé dans le cadre du programme de Vérification de conformité des marchandises à destination de la Côte d’Ivoire (VOC), sont non-conformes à la norme ivoirienne», informe le ministre ivoirien du Commerce, Souleymane Diarrassouba, dans un communiqué en date du samedi 30 mars 2019.
En conséquence et conformément aux dispositions de l’article 17 de la loi du 15 juin 2016 relative à la répression des fraudes et des falsifications en matière de vente des biens ou services, «il est procédé à la saisie réelle et la mise sous scellés de ces 18.000 tonnes du riz birman et au déclenchement de la procédure de destruction», soutient cet officiel ivoirien.