Pensez par deux fois avant de donner un prénom à vos enfants (Mme Aho aux parents togolais)

Publié le lundi 1 avril 2019 | aLome.com

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Suzanne AHO-ASSOUMA, Adjointe du Président de la Délégation spéciale de la ville de Lomé

«Il faut mieux préparer l’avenir de nos enfants en accordant une importance capitale à leurs actes de naissance». C’est le message phare délivré par Suzanne Aho (Adjointe du Président de la Délégation spéciale de la ville de Lomé) sur «Victoire Fm» en fin de semaine dernière.

Mère de famille et épouse, Mme Aho-Assouma a insisté sur le changement de paradigme dans l’octroi de prénoms aux enfants togolais, en se basant sur un constat curieux et récurent. «Il est temps d'arrêter de donner des noms kilométriques, importés et dénués de toute valeur aux enfants togolais. Les noms autochtones dégradants aussi doivent être bannis. Il faut par ailleurs se garder de donner aux bébés togolais des noms d'héros de feuilletons ou Telenovelas», a plaidé Mme Suzanne Aho.

Suzanne Aho-Assouma, au moins deux fois ministre au Togo, exhorte ses compatriotes à reconsidérer l’importance qu’ils attachent aux déclarations de naissance et aux actes d’état-civil en général. «Figurez-vous qu’on a dans nos archives à la Mairie de Lomé des déclarations de naissance abandonnées datant de 1963. Elles n’ont jamais été retirées.
Et depuis le début de l’année 2019, de nouvelles déclarations commencent déjà par s’empiler. C’est grave et dommageable pour l’avenir de nos enfants, parce qu’un enfant sans acte de naissance n’a aucune existence citoyenne». A l’occasion, Mme Aho a aussi concédé les incompétences et le laxisme d’une partie de ses collaborateurs à la Mairie de Lomé. Des attitudes qui entraînent soit la lenteur dans le services de la Mairie, soit contribuent à semer un grand désordre dans le classement des souches des certificats de naissance. «Personne ne doit payer pour faire une déclaration de naissance dans les mois qui suivent la venue au monde de son enfant», a martelé la ‘dame de fer’.

E. G. & Akoyi Awukudzogbede

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