Lomé, 8 avr. (ATOP) – La 7ème Session Régionale de renforcement des capacités des décideurs et des professionnels du secteur de l’aménagement urbain, de la construction et du bâtiment s’est tenue du 26 au 5 avril à Lomé.
Organisée par l’Ecole Africaine des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme (EAMAU) en partenariat avec l’Institut de francophonie pour le développement durable (IFDD), la rencontre a permis de former les pratiquants dans l’esprit de la transition énergétique afin de les amener à identifier eux-mêmes les concepts, les peaufiner et à les diffuser à travers les pays africains. Il s’est agi plus précisément de leur permettre de s’approprier les techniques et les concepts en vue de leur vulgarisation dans les pays membres de l’EAMAU.
La session entend aussi promouvoir l’intégration et faire en sorte que tous les habitants puissent vivre dans des villes et des établissements humains équitables, sûrs, salubres, accessibles et à un coût abordable. Il est également question de développer chez les décideurs et les professionnels du secteur de l’aménagement urbain, de la construction et du bâtiment, une bonne maîtrise des défis à relever ainsi que des stratégies et actions à mettre en œuvre pour un développement durable.
Les participants ont été entretenus sur plusieurs modules, entre autres, la pratique de l’environnement, les questions énergétiques et le fonctionnement du bâtiment. Ces modules ont permis à ces derniers d’appréhender la force physique tel que le soleil.
Le ministre de l’Enseignement Supérieur, Professeur Koffi Akpagana a déclaré que les villes africaines en général et en particulier celles de l’espace EAMAU abritent 50% de la population mondiale. A en croire le ministre, ces villes consomment, pour les besoins de mobilité et de confort dans les bâtiments, 2/3 de l’énergie mondiale et contribuent aux émissions de gaz à effet de serre. « Vous avez exploré les nouveaux enjeux et défis du nouvel agenda de notre institution commune assortis d’un nouveau programme pour nos villes africaines. Pour rappel, au regard d’une démographie galopante et des crises environnementales dont nous sommes tous témoins, il importe de changer de paradigme, en inscrivant nos choix dans la durabilité, dans la transversalité, et surtout dans une perspective transgénérationnelle», a-t-il conclu.
Pour le porte-parole des participants, Fabien Ouédraogo, les 17 participants venus d’horizons divers avec des profils correspondants aux préoccupations de l’environnement des villes africaines ont été enrichis de connaissances nouvelles sur les défis et enjeux de la mise en œuvre du nouvel agenda urbain, gage d’un développement durable. « L’urbanisation est un des défis majeures du 21ème siècle, avec pour corollaire, de nouvelles approches des populations, des interactions, sociales et culturelles, du logement, des infrastructures, des services sociaux de bases, de la sécurité alimentaire, de l’emploi décent, de la sécurité, de l’accès aux ressources naturelles et, par-dessus tout, la problématique de l’environnement», a-t-il expliqué.