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Après le ministre Broohm, le MEET livre sa part de vérité
Publié le mercredi 5 fevrier 2014  |  Telegramme228


© Autre presse par DR
Komlavi Kondo, président du Mouvement de l’Epanouissement de l’Etudiant Togolais (MEET)


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Togo - « Nous rappelons avec force que les bourses, les allocations de secours sont faits pour accompagner les étudiants méritants, qui sont par ailleurs démunis, ils n’ont pas suffisamment de moyens ; l’Etat leur accorde une assistance pour faciliter cet accompagnement dans les études, évidemment celui qui est bénéficiaire d’une allocation de secours ou d’une bourse a l’obligation de résultat », indiquait dimanche dernier chez nos confrères de Nana Fm dans leur émission hebdomadaire, 12-13, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Octave Nicoé Broohm. Pour lui, celui qui bénéficie d’une allocation de secours ou d’une bourse doit démontrer qu’il a l’aptitude pour faire les études supérieures et « les critères qui permettent d’évaluer cela sont ses résultats ». Voilà des assertions qui n’ont pas manqué de susciter la réaction des élèves et surtout du MEET (Mouvement pour l’Epanouissement de l’Etudiant Togolais).


En conférence de presse hier mardi, le bureau exécutif que pilote, Akomabou Kondo, a également livré sa part de vérité sur les discussions en cours et qui à l’entendre n’ont pas encore abouti avant que le ministre Broohm ne vienne livrer les propositions du gouvernement comme ayant fait l’objet d’un accord.

« La part de vérité consiste à ce que nous demandons à l’autorité de reconduire les critères de l’année passée. Parce que cette année, on veut modifier les critères et ça n’avantage pas l’étudiant. Pour les allocataires par exemple, on veut que les crédits augmentent de 20 à 25. Ce qui n’est pas normal. Les nouveaux bacheliers qui sont arrivés cette année, l’autorité est en train de dire que ceux qui ont la mention Assez bien qui normalement doivent être boursiers, sont aujourd’hui en train d’être versés dans le lot des allocataires. Alors que la mention Assez bien estime déjà que la personne est excellente et qu’il faut l’aider à continuer dans cette logique. Mais curieusement, on veut nous montrer le contraire », fait constater M. Kondo.

Et que faire pour faire entendre raison au gouvernement alors même que ce dernier évoque une raison d’excellence. « Nous demandons à l’autorité, si elle veut la politique de l’excellence, qu’elle nous donne aussi les conditions. Et ces conditions supposent qu’il faut faire les reprogrammations, tel qu’on s’était convenu lors de nos accords que nous avons signés avec eux. Et cela suppose qu’on reprogramme aussi les UE d’enseignement fondamentales.qu’on organise les devoirs dans chaque département et écoles. Sans cela, nous ne sommes pas d’accord et nous n’accepterons pas qu’on augmente les crédits », a martelé le président du MEET. Il avance comme justificatif de cette position de fermeté, le fait que « aujourd’hui, la vie est devenue chère » et qu’une bourse de 15.000 F cfa par mois et de 10.000 F cfa par mois pour l’allocation de secours ne permet même pas à l’étudiant de se payer une chambre en ville.

Contrairement au gouvernement, qui envisage des modifications, comme l’exclusion des nouveaux bacheliers, titulaires de la mention asse-bien, des bourses, la réduction de l’âge de 26 à 25 ans, le passage des crédits de 50 à 53 pour les anciens étudiants de la deuxième année afin d’être éligible, de 100 à 106 pour ceux de la 3ème année, alors que les allocations vont de 20 à 25 cérdits pour la deuxième année, 40 à 50 crédits pour la 3ème année, de 60 à 80 crédits pour la 4ème année, et enfin de 80 à 120 crédits pour la 5ème année, le MEET ne manque pas d’exigences. Selon la déclaration liminaire, le MEET exige une « reprogrammation des U.E fondamentales, et les UE dans lesquelles la majorité n’aura pas à valider », « l’organisation des devoirs dans toutes les facultés et écoles », « l’augmentation dès à présent du montant de la bourse de 15.000 F cfa à 35.000 F cfa par mois », et « l’augmentation dès à présent du montant de l’allocation de 120.000 F cfa à 150.000 F cfa par an ».

On attend de voir si l’autorité accèdera à ces doléances.
G.K / F.S, Lomé

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