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D. Yark : ‘La violence appelle la violence’

Publié le vendredi 12 avril 2019  |  Global ACTU
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© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchako
2e jour des travaux du dialogue intertogolais en présence du facilitateur Akufo-Addo
Lomé, le 23 février 2018. 2e jour des travaux du dialogue intertogolais en présence du facilitateur Akufo-Addo. Les discussions ont buté sur divers blocages et sont reportées sine die. Ministre YARK
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Le Parti national panafricain (PNP) sera dans les rues ce samedi 13 avril. Appuyant son collègue de l’Administration territoriale, Payadowa Boukpessi, le ministre de la Sécurité, Damehame Yark estime que la mission première de la gendarmerie et la police n’est pas d’encadrer les marches mais de sécuriser les Togolais et de protéger leurs biens.

Et le PNP de Tikpi Atchadam, organisateur des marches dans 10 localités dont Lomé, a-t-il insisté, doit ‘raisonnablement’ s’en tenir aux 3 villes et aux itinéraires prescrits parce qu’il n’y a pas de personnel pour les encadrer. Selon lui, la décision prise par le ministre de l’Administration territoriale, tranquillise tout le monde.

«Les missions transitionnelles de la police et de la gendarmerie ne sont pas d’encadrer les marches. Notre souci premier, c’est comment sécuriser nos compatriotes et protéger leurs biens. Il y a, ce n’est pas encadrer les marches. Le PNP veut marcher dans 10 villes. Raisonnablement, je ne sais pas pourquoi marcher dans 10 villes, l’autorité n’a pas fermé la porte. En fonction du personnel disponible, on peut vraiment les encadrer dans 3 villes de façon professionnelle. Il ne sert à rien de leur dire de marcher dans 10 villes alors qu’on n’a pas du personnel», a-t-il déclaré vendredi sur la radio Victoire FM.

Le ministre Yark appelle donc le PNP à travailler pour la paix, la sécurité et la démocratie. Et si les gens, à l’issue d’une marche tapent sur tout ce qui est public ou privé, « la violence appelle la violence », prévient-il.

«On fait de la démocratie dans l’ordre mais pas dans la pagaille. Il n’y a pas de marche, c’est qu’il n’y a pas de marche», a-t-il ajouté.

Parlant de la sortie des chefs cantons à Kpalimé et à Kévé pour appeler les autorités togolaises à interdire les marches chez eux, le ministre rassure. Il n’est pas du ressort des chefs cantons d’interdire les marches. «Mais c’est sage de dire que du moment où il y a des compatriotes qui regrettent la violence, l’autorité a raison de mettre tout le monde à sa place et match nul», a-t-il relevé.

Selon lui, des actes ‘répréhensibles’ et ‘regrettables’ se sont produits un peu partout dans le pays notamment à Kpalimé. Il a appelé les uns et les autres à la pondération et à la retenue et à la préservation de la paix.
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