Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Diplomatie
Article
Diplomatie

L’armée, éternelle arbitre des contestations populaires en Afrique

Publié le vendredi 12 avril 2019  |  DW AFRIQUE
Défilé
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Défilé militaire et civil clôturant la commémoration du 27 avril 2017
Lomé, le 27 avril 2017. Place des fêtes de la Nouvelle Présidence de la République. Les officiels du pays, avec à leur tête le Président Faure Gnassingbé, ont assisté au traditionnel défilé militaire et civil.
Comment


Le Soudan, l’Algérie, l’Egypte, le Zimbabwe ... La liste des pays africains, où l’armée s’impose en arbitre et dit défendre les intérêts des peuples, est longue. Or, elle finit parfois par prendre le pouvoir.



Au Soudan, l’armée est entrée en action en destituant le président Omar el-Béchir et en instituant un comité militaire qui va conduire le pays durant deux ans. C’est à peu près le même scénario en Algérie où le Général Gaid Salah prend les devants, même si officiellement ce n’est pas lui qui assure l’intérim de la présidence après la démission du Chef de l’Etat Abdelaziz Bouteflika.

Il faut rappeler qu’en Egypte, c’est à la faveur des troubles sociaux que l’actuel président Abdel Fatah Al Sissi, ex-chef de l’armée, est arrivé au pouvoir pour succéder à Hosni Moubarak et Mohammed Morsi. On peut aussi citer le cas du Zimbabwe, où l’armée a joué un rôle déterminant dans l’arrivée au pouvoir du président Emmerson Mnangagwa.

Et dans chaque cas, l’armée dit défendre les exigences du peuple.

Pour Arthur Banga, enseignant-chercheur à l’Université Félix Houphouet Boigny d’Abidjan, ces interférences de l’armée sont le fruit d’un dysfonctionnement institutionnel. Il rappelle aussi que les éléments qui composent l’armée sont aussi "dans le peuple. Ils entendent les revendications, qu’ils partagent parfois." Arthur Banga recommande par ailleurs "qu’il faut maintenir la pression sur l’armée pour que la démocratie voulue soit réellement appliquée."

Interrogé sur l’inaction de l’armée dans certains pays, l’expert pense que "les réalités sont différentes" et que dans des pays comme le Togo ou au Tchad, "l’opposition ou la société civile a du mal à entamer la révolte."
... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires