LOME – Les autorités municipales de Lomé se veulent
désormais fermes en matière de salubrité et de sécurité publiques.
Premières à payer le prix de cette fermeté, les petits commerçants des
deux sexes occupant des trottoirs.
Tous
les habitants de Lomé qui occupent les trottoirs, avec le plus clair du
temps des petits étalages "sauvages", sont en train d’être
sensibilisés. Les premiers responsables de la municipalité de Lomé
embrayent sur cette sensibilisation, tout en les informant qu’ils ont
jusqu’au 15 février 2014 pour prendre des dispositions idoines
afférentes à leur «déménagement forcé».
Ce
souci de dégager des étalages des emprises publiques répond à la
volonté de la municipalité de Lomé d’assainir la voie publique d’un
point de vue sanitaire et sécuritaire. Et surtout de rompre avec des
vieilles habitudes inciviques. Une opération qui devrait produire
beaucoup d’aigris, car nombre de ces commerçants forcés à déménager
auront des difficultés à se frayer une place dans les marchés de
quartiers ou autres grands lieux de vente de la capitale du Togo.
afriquinfos