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Togo : la FAO et les organisations paysannes conjuguent les efforts contre le changement climatique

Publié le lundi 15 avril 2019  |  Global ACTU
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Changement climatique: Lancement du Projet de renforcement par des activités génératrices de revenus de la résilience des femmes et des jeunes de la zone littorale du Togo
Lomé, le 17 janvier 2019. Salle de conférence du Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières. Lancement du Projet de renforcement par des activités génératrices de revenus de la résilience des femmes et des jeunes de la zone littorale du Togo face au changement climatique. Financé à hauteur de plus de 600 millions de FCFA par l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), ce Projet a été lancé par le Directeur de cabinet du ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières représentant son ministre de tutelle. Ce projet entend aider les communautés du littoral à définir de nouvelles stratégies de survie économique. Pour l’occasion du matériel/équipement a été officiellement remis à 05 groupes de producteurs, transformateurs et conditionneurs pour la valorisation et la modernisation des produits forestiers non ligneux tels le karité, le moringa, le miel et autres.
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En Afrique plus de 700 millions d'hectares de terres sont dégradées. Cette dégradation se poursuit à un rythme alarmant et exponentiel. Selon les chiffres, près de 3 millions d'hectares sont touchés par an, selon l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Pour renforcer les producteurs forestiers et agricoles dans le but de faire face contre le changement climatique et lutter contre la pauvreté que la phase 2 du partenariat entre le gouvernement togolais et le Mécanisme forêts et paysans (FFF) de la FAO a été lancé ce vendredi au travers d’un atelier avec l'appui de la deutsche Gesellschat für Internationale Zusammenarbeit (GIZ).

Ce mécanisme, selon les informations, a pour objectif d'améliorer les moyens d'existence des populations rurales, en s'appuyant sur les organisations de producteurs forestiers et agricoles (OPFA). Il aidera les organisations de producteurs forestiers et agricoles à accroître leur capacité technique et commerciale de façon à pouvoir jouer le rôle crucial en matière de lutte contre le changement climatique et d'amélioration de la sécurité alimentaire.

«Ce projet vient à point nommé parce qu’aujourd'hui, les questions de changement climatique ne sont plus à démontrer. Nous le vivons et le sentons à travers nos productions. Pour nous producteurs, ce mécanisme nous permettra de remédier à certaines pratiques. Le projet sera réalisé avec nous et donc nous permettra de déceler ce que nous faisons et qui contribue à favoriser ce changement climatique et aussi ce qu'il faut faire pour y pallier. Nos pratiques sur le terrain qui ne sont pas homologuées créent les problèmes de santé et d'autres soucis. C'est l'occasion de les corriger par le mécanisme qui vient d'être lancé», s'est réjoui Ayafoumi Salif Olou-Adara, exploitant agricole venu de Kamboli (région centrale).

Pour Djiwa Oyetoundé, chargé de programme à la FAO-Togo, la FAO travaillera de concert avec les organisations paysannes et agricole pour un résultat satisfaisant.

«Pendant un an dans le cadre de ce programme, la FAO va identifier quelques organisations paysannes pour avoir des résultats concrets à partir de ce mécanisme qui sera présenté au monde pour démontrer qu'une collaboration directe est possible entre les organisations paysannes et notre institution pour sortir des résultats. Ce travail se fera en intelligence avec la Coordination togolaise des organisations paysannes et de producteurs agricoles. Le défis est de revenir après un an présenter un bilan concret et positif sur ce projet», a-t-il fait savoir.

Est attendu de la phase 2 du mécanisme forêts et paysans une gouvernance plus inclusive et des processus intersectoriel conduisant à des politiques favorables aux ODD 16 et 17. Aussi un renforcement de l'entrepreneuriat et de l'accès aux marchés et aux instruments financiers au moyen de chaînes de valeur équitables et de services de développement et de résilience face au changement climatique à l'échelle des paysages est-il attendu.



Narcisse Prince Agbodjan

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