Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Arrestation de M. Tchatikpi ce samedi : Nouvel élan de solidarité dans l’opposition togolaise, la C14 réclame la libération de tous les détenus politiques au Togo

Publié le samedi 20 avril 2019  |  aLome.com
La
© aLome.com par Edem GADEGBEKU & J. TCHAKOU
La C14 conteste toujours la tenue des législatives 2018 et projette la tenue d`une nouvelle journée "Togo Mort" le 04 décembre
Lomé, le 1er décembre 2018. Quartier Bè. La C14 projette une opération "Togo Mort" sur le 04 décembre prochain (début programmé de la campagne électorale pour les législatives 2018) et annule sa journée de manifestation du lundi 03 décembre 2018. Ouro-Djikpa Tchatikpi du PNP.
Comment




Le PNP (Parti national panafricain) vit une nouvelle douloureuse épreuve depuis ce samedi. Après l’arrestation de deux responsables de cette formation (née en avril 2014), c’est au tour du conseiller de Tikpi Atchadam et principal animateur du PNP, Ouro-Djikpa Tchatikpi, de connaître les affres de la mise aux arrêts ce 20 avril...




La Coalition des 14 a considéré, via un communiqué, comme un «abus l’arrestation d’Ouro-Djikpa Tchatikpi (conseiller de Tikpi Atchadam). Des abus destinés à étouffer la lutte pour l’alternance démocratique en terre togolaise».

Et pour étayer ses dires, la C14 argumente en se replongeant dans l’histoire politique récente et lointaine du Togo : «Il est clair aujourd’hui que le pouvoir, plus que cinquantenaire, veut profiter des dissensions passagères et inconséquences qu’il a su d’ailleurs alimenter à dessein au sein de l’opposition, pour enrayer toute forme de résistance et restaurer la dictature rejetée par les Togolais». Cette somme de partis dirigée par Brigitte Adjamagbo-Johnson met ainsi en garde le pouvoir togolais : «La Coalition met en garde le pouvoir contre cette tentation à vouloir emprunter cette voie sans issue. Elle demande la libération sans conditions de tous les détenus politiques au Togo».
Par ailleurs, Mme Adjamagbo et ses camarades d’infortune exigent du «pouvoir qu’il renonce sans délai aux entraves de toute sorte qu’il a initiées contre le droit de manifester». Une exigence qui se couple à un appel pressant à toutes les forces vives «éprises de justice et de changement (partis politiques, société civile, syndicats, diaspora, corps constitués de l’Etat, intellectuels, religieux, etc.) et à tout le peuple togolais pour une union sacrée».
Une union sacrée censée mettre fin «aux dérives totalitaires du pouvoir central de Lomé». «Il urge d’en finir avec ces pratiques des fossoyeurs de la liberté de manifester et de poser des bases solides pour l’alternance politique au Togo en 2020».


Après les violences ayant émaillé les marches du PNP du 13 avril dernier, un nouvel élan de solidarité avait déjà germé dans l’opposition togolaise. Cet élan avait étalé la solidarité de plusieurs partis ou coalitions politiques à l’égard de la nouvelle épreuve douloureuse du PNP. La C14, le Togo Autrement, la CDPA, le CAR indirectement, et même OBUTS (parti parlementaire) avaient dénoncé la répression exercée à l’encontre de la formation de Tikpi Atchadam dans le cadre de ses marches du 13 avril dans plusieurs cités du Togo.




E. G.




Tikpi Atchadam présente la marche `Dzitri Bonsafo` du 13 avril 2019 organisée par le PNP
Publié le: 14/4/2019  |  aLome.com Radio

Commentaires