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La numérisation de l’économie africaine, un enjeu gouvernemental

Publié le jeudi 25 avril 2019  |  Agence Ecofin
Développement
© aLome.com par Edem Gadegbeku et Jacques Tchakou
Développement de la technologie au service du développement économique au Togo: Lomé disposera d’un Tech Hub
Lomé, le 07 juin 2018. Salle Matutina de l’hôtel Sancta Maria. Développement de la technologie au service du développement économique au Togo: Lomé disposera d’un Tech Hub. L’annonce a été faite ce jeudi 07 juin par Mme la Ministre des Postes et de l’Economie Numérique, Cina LAWSON à l’issue de l’atelier de restitution d`une étude de faisabilité de la mise en place d’un Tech Hub à Lomé. Vu les résultats favorables des études effectuées par le cabinet CTIC Dakar et présentés par sa présidente Régina M’BODJ, Mme Cina LAWSON a décidé de doter Lomé d’un Tech Hub, un espace physique de rencontre disposant d’un haut débit où les jeunes technophiles pourront s’épanouir durablement dans leurs activités et faire éclore leurs talents. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la politique du Gouvernement togolais de soutenir les jeunes dans le secteur des TIC.
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(GVG ) - S’il constitue une aubaine en termes de communication et d’inclusion financière, le boom de la téléphonie mobile s’accompagne d’une augmentation de la fraude et d’une perte de revenus conséquente pour les gouvernements africains du fait d’une mauvaise gouvernance du secteur. Un manque à gagner pénalisant auquel Global Voice Group s’efforce de remédier.



Cette situation paradoxale explique la prise de conscience progressive des gouvernements africains de la nécessité d’une meilleure réglementation du secteur des télécoms. L’essor phénoménal de la téléphonie représente en effet une opportunité unique pour le continent de structurer la gouvernance du secteur, d’optimiser la conformité réglementaire et de permettre aux Etats de tirer profit de cette manne afin d’en faire bénéficier leur pays sous forme de projets de développement et d’infrastructures.

C’est le credo sur lequel GVG consolide son expertise depuis vingt ans. Avec un objectif : aider les organismes réglementaires et les agences gouvernementales à être acteurs de leur agenda numérique en fournissant des données clés pour améliorer la réglementation, la surveillance de la conformité, la garantie des revenus, la prévention de la fraude et l’identification numérique


Une démarche pionnière


Les solutions de GVG se sont d’abord focalisées sur le monitoring des communications téléphoniques nationales et internationales, avant de s’élargir en 2014 aux transactions d’argent mobile, une première. La société a progressivement déployé dans quinze pays africains des projets informatiques liés à la supervision et la régulation des télécoms, la gestion de la fraude, la mobilisation des revenus, au contrôle électronique des taxes et à la supervision des services financiers numériques.

Côté services financiers numériques, GVG traite et analyse chaque année 25 % des flux d’argent mobile en Afrique subsaharienne. Rien qu’en 2018, l’équivalent de 90 milliards de dollars de transactions d’argent mobile ont ainsi pu être vérifiées. La combinaison de ces approches a permis à GVG de générer plus de 2,5 milliards de dollars de revenus supplémentaires pour les pays bénéficiaires entre 2008 et 2018.


Succès des services anti-fraude


GVG a fourni aux gouvernements et aux autorités les solutions numériques permettant d’identifier et de combattre la fraude dans les télécoms. Ses solutions ont ainsi permis de détecter plus de 300 000 lignes illégales en Afrique ces dix dernières années.

La Tanzanie est un exemple emblématique de cette reprise en main du respect des obligations réglementaires. Alors que les pertes financières et la fraude généralisée dans le secteur des télécoms étaient devenues incontrôlables, selon les mots du Président John Magufuli, le système de surveillance du trafic télécoms de GVG a permis au pays de collecter des données complètes sur les volumes de trafic voix et données, les fraudes associées et d’autres informations importantes auparavant inconnues. Grâce à cette plateforme numérique, l’autorité de régulation tanzanienne a pu collecter environ 40 millions de dollars de recettes en cinq ans et a réussi à éliminer presque tous les cas de fraude liés aux appels internationaux entrants, les faisant chuter de plus de 65% à 10%.

Big data et identité digitale


Les services anti-fraude de GVG ont aussi connu un vif succès au Ghana et ont également fait leurs preuves au Rwanda, où il a été mis en œuvre en 2012, en identifiant et fournissant aux opérateurs les numéros frauduleux contournant le système international de trafic voix - données. La fraude par SIM box, qui représente environ 5 % du volume des appels testés dans le pays, permet de faire passer un appel international pour un appel local via Internet, au préjudice de l’Etat et des opérateurs. Le système de détection anti-fraude a aidé les opérateurs et le gouvernement rwandais à protéger leurs revenus et à maintenir un niveau de qualité de service élevé.

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