Des victimes forcées de travailler des heures durant sans contrepartie et sous la contrainte. On n'est pas au 16è siècle mais bien en 2019.
Selon les informations recueillies par l'Agence de presse AfreePress, plus de 216 personnes victimes de trafic d'être humains ont recouvré la liberté en début du mois d'avril à Sèmè à la suite d'une opération menée par des agents d'Interpol. Parmi ces 216 victimes, figurent plusieurs personnes de nationalité togolaise. Mais pas que...il y avait aussi des ressortissants des pays tels que le Burkina Faso, le Nigeria, le Bénin et le Niger.
En majorité, ce sont des mineurs âgés de 11 à 16 ans, et contraints de travailler dans les marchés des jours entiers, portant de lourdes charges ou faisant la cuisine, rapporte Interpol qui indique que ces personnes sont parfois sexuellement exploitées par leurs bourreaux.
Ces esclaves des temps modernes, ont bénéficié de prise en charge socio-psychologiques après leur libération, de la part des services sociaux locaux et des associations. D'autres ont pu regagner leur famille, apprend-on.
L’opération a consisté à des contrôles menés par des agents formés à détecter des personnes abusivement exploitées sur les marchés. Les marchés ciblés sont ceux de d’Abuja et de Cotonou ainsi que les ports, aéroports et la zone frontalière de Sèmè, indique la police internationale. ... suite de l'article sur AfreePress