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Plaidoyer a l’occasion du 22-eme anniversaire de l’UFC pour une refondation efficace de l’UFC en vue de l’alternance politique pacifique et negociée au Togo
Publié le jeudi 6 fevrier 2014  |  ufctogo.com


© Autre presse
L`UFC à Atakpamé


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A l’occasion du 22-eme anniversaire de la fondation de l’UFC le 2 février 1992 dans la foulée de la Conférence Nationale Souveraine de juillet-août 1991 dont les résultats en matière d’alternance politique pacifique au Togo se font toujours attendre plus de vingt ans après, UFC-France a tenu à adresser à tous les dirigeants et militants de l’UFC un message « interne » de mobilisation générale et d’espoir, en vue d’une refondation efficace de l’UFC, au prix d’une autocritique sans complaisance, en vue d’une « révolution culturelle de l’organisation », en vue de « la réconciliation nationale devant commencer au sein de la famille politique proche issue de l’UFC et de la grande famille politique de l’opposition togolaise », et surtout en vue de « la reconquête du cœur des électeurs togolais », comme a su le faire le parti du Père de l’indépendance togolaise après sa traversée du désert électoral de 1951 à 1958, à l’occasion du référendum du 27 avril 1958 et de l’élection présidentielle du 9 avril 1961.

A cette occasion du 22-ème anniversaire de la fondation de l’UFC, qu’il nous soit permis de souligner l’importance de cette refondation, non seulement pour l’obtention, grâce à « la reconquête du cœur des électeurs togolais », de l’alternance politique pacifique négociée au Togo, sur le modèle de l’Afrique du Sud avec l’élection en 1994 de Nelson Mandela à la magistrature suprême sud-africaine, mais aussi pour rassurer les tenants du pouvoir togolais et pour leur permettre d’accepter, comme le tenants de l’Apartheid, de « lâcher » un pouvoir qu’ils ont la capacité de maintenir encore pendant plusieurs décennies.

En effet, malgré Le revers électoral de l’UFC à l’occasion des élections législatives togolaises du 25 juillet 2013, à laquelle n’est pas étrangère l’achat des consciences des dirigeants de l ‘ANC à la faveur du dédommagement plus que généreux, à la hauteur de plusieurs centaines de millions de FCFA, contrairement aux 27 millions exigés par le Cours de Justice de la CEDEAO, des 9 ex-députés UFC 9 exclus pour « parjure » du parlement togolais en novembre 2010, comme l’a publiquement reconnu le vice-président de l’ANC fin janvier 2014, il est évident pour tout fin connaisseur de la vie politique togolaise que seule une UFC forte, bien réorganisée, est capable de convaincre le pouvoir héréditaire togolais, qui contrôle tous les pouvoirs politiques, institutionnels, et économiques togolais depuis près d’un demi-siècle, de « lâcher prise » et d’accepter une « alternance politique pacifique et négociée » au Togo dès l‘élection présidentielle de 2015, sous la pression de la Communauté internationale de plus en plus soucieuse de la limitation des mandats présidentiels en Afrique, contre des garanties comparables à celles obtenues jusqu’à ce jour par les tenants de l’Apartheid en Afrique du Sud.

C’est cette fin impérative pour l’alternance politique pacifique et négociée au Togo dès 2015 conformément au nom de l’UFC qui oblige et presse moralement tous les dirigeants et militants de l’UFC à réussir dans les mois à venir une refondation crédible et efficace de leur parti, au prix de l’autocritique sans complaisance, de la « révolution culturelle de l’organisation » et du renouvellement des cadres qui s’imposent.

C’est cette fin impérative qui oblige et presse moralement tout autant tous les dirigeants et militants des autres partis de l’opposition togolaise à différer leur ambitions politiques légitimes pour soutenir fermement pour un unique mandat présidentiel « le candidat de l’UFC à la candidature unique de l’opposition togolaise pour l’élection présidentielle de 2015 », issu de la refondation de l’UFC, avec la certitude que l’alternance politique pacifique négociée au sommet de l’exécutif togolais ainsi obtenue en 2015 ouvrira la voie quelques mois plus tard à l’alternance politique législative, et cinq ans plus tard à une alternance politique normale au sommet de l’exécutif togolais.

La sortie de l’impasse politique dans laquelle est plongée le « Pays de nos Aïeux » depuis l’assassinat de « Père de l’Indépendance togolaise » est à ce prix, au prix de cette refondation de l’UFC, de cette garantie à donner aux tenants du pouvoir togolais, au prix de ce dépassement de soi de la part des responsables de l’opposition modérée ou radicale togolaise, conformément à l’exhortation de l’hymne national togolais « Aimer, servir, se dépasser, faire encore de toi sans nous lasser, Togo chéri, l’or de l’humanité », comme ne peut le nier aucun responsable politique togolais, quelque soit ses sensibilités politiques, ethniques ou religieuses.

Pour terminer, qu’il nous soit permis de prêter à la méditation de tous les dirigeants et militants politiques togolais les conseils politiques précieux du Président Kennedy cités à la fin du « message de l’UFC-France à l’attention des dirigeants et militants de l’UFC à l’occasion de son 22-ème anniversaire » : « Nous avons besoin d’hommes qui sachent rêver à des choses inédites », Le vrai politique, c’est celui qui sait garder son idéal tout en perdant ses illusions », « Le meilleur temps pour réparer sa toiture, c’est lorsque le soleil brille », « Ne sacrifiez jamais vos convictions politiques pour être dans l’air du temps », « Nous devons utiliser le temps comme outil et non comme repose-pied », « à vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes », « Quand il est dur d’avancer, ce sont les durs qui avancent ».

L’ETERNEL BENISSE LE TOGO !!! ABLODE ! ABLODE ! ABLODE GBADJA !!!
(*) ABLODE VIWO est à l’origine le nom d’un groupe de réflexion et d’action, constitué « d’intellectuels engagés » togolais et de « gardiens du temple de l’UFC ». Ces derniers ont décidé de s’impliquer dans le débat politique togolais et de faire œuvre de pédagogie et de clarification, sur les stratégies politiques pour une alternance politique pacifique et une démocratisation véritable sans exclusion. Depuis le tournant de l’année 2012 décisive pour la démocratie togolaise, les ABLODE VIWO aspirent à devenir un « mouvement de masse » pour sensibiliser et mobiliser efficacement, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Togo, donc au-delà des limites de l’UFC, pour apporter ainsi leurs contributions citoyennes à l’avènement coûte que coûte de l’alternance politique pacifique à la faveur de l’élection présidentielle de 2015, conformément au message des ABLODE VIWO au peuple togolais pour le Nouvel An et le 13 janvier 2011.

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