''Cette cathédrale, nous la rebâtirons'' Je suis d'accord avec vous monsieur Macron. Mais de quelle cathédrale parlez-vous ?
Je suis très amusé ce matin en lisant les unes de la presse et du traitement que font les médias français en particulier des flammes et des larmes de Notre Dame. Je rappelle à Victor Hugo que notre Dame c'est plus que de la littérature. Je rappelle à Garou, Hélène Segara et autres virtuoses du do-re-mi-fa-sol-la-si-do que ND c'est plus que de la musique. Aux franc-maçons amis d'Hidalgo pour leur conférence des donateurs que ND c'est plus que de l'architecture. A l'économie française, ND c'est plus que de l'argent.
Aux touristes, ND c'est plus que le plaisir de l'œil, des flash et des snapp. Édouard Philippe, tu parles ''d'une tristesse au delà des mots'', et Macron dit que ''le pire a été évité''. Vous avez raison. Mais de quel côté se trouve votre raison? Je prends la chancellerie allemande au mot: "" Notre Dame, c'est le symbole de la France et de notre culture européenne''. ''Notre culture'' Bon sang! Et pourtant, vous avez vite fait de mettre fin aux temps des cathédrales, à la solidité de la foi chrétienne par laquelle l'Eglise a bâtie sa ''fille aînée''. La France. Dites-moi, de quel symbole parlez-vous ? Moi je pense au Symbole de la foi. Je crois en Dieu. Si c'est La Fourvière qui brûlait à Lyon, que direz-vous actuellement de Barbarin?
Que ce soit clair, la France, l'Europe redeviendra chrétienne ou ne sera plus. La flèche qui a transpercé le côté ouvert de Jésus s'est effondrée. Wooouuuuhhhh.
Cris de désolation des assistants. Paris, il faut que je te parle. Ce n'est pas pour de dire que ta débâcle dimanche soir à Lille était prophétique. Paris, il faut que tu m'écoute. Habitants de Paris, ne pleurez pas sur Notre Dame. Pleurez sur vous-mêmes et votre laïcité. Pleurez sur vos éthiques inhumaines de l'homosexualité et de la pédophile. De l'indifférence. Je veux bien marcher samedi prochain avec les gilets jaunes. Mais pour le retour à la foi chrétienne reniée et humiliée en Europe. Macron, il faudra rebâtir 856 années d'histoire et d'amour entre la France et l'Eglise. Rebâtis Notre Dame qui a sacré le roi Henri IV d'Angleterre en 1431 et couronné Napoléon en 1804. Rebâtis Notre Dame qui a reçu l'oraison funèbre de Charles de Gaulle en 70, de Pompidou en 74 de Mitterrand en 96, bientôt Chirac.
Paris outragée, blessée et meurtrie, je comprends pourquoi le Vatican parle ''d'incrédulité et de tristesse.'' Tristesse parce le ''petit reste'', le petit vrai troupeau rescapé de la foi souffre. Et nous avec. Tristesse parce que la douleur n'a pas de peau, pas de chapelle. Mais incrédulité parce Paris refuse de lire ce drame comme un message du ciel. Un appel au retour à Dieu, en pleine semaine sainte. Signes par milliers, traces de ta gloire, Dieu dans notre histoire.
Notre Dame de l'espérance. Tes deux cloches restent accrochées et continuent de retentir. Le pouvoir de flammes de l'enfer du feu. Mais ce feu n'est pas celui de Lucifer, mais bien le feu de l'Esprit qui purifie. Paris, tu vis ta Pentecôte anticipée. Notre Dame renaîtra de ses cendres. C'était son mercredi des cendres. Vivons la passion. Mais vivement que vienne la résurrection de la foi en Europe.