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Une dette soutenable pour une croissance durable

Publié le jeudi 9 mai 2019  |  Republic of Togo
Sénégal:
© aLome.com par Mousnabi
Sénégal: Christine Lagarde effectue une visite au siège de la BCEAO
Vendredi 30 Janvier 2015. Sénégal. Au deuxième jour de sa visite, la Directrice Générale du Fonds Monétaire International, Christine Lagarde a effectué une visite au siège de la Banque Centrale des États de l`Afrique de l`Ouest (BCEAO). Elle a été reçue par le Gouverneur Tiémoko Meyliet Koné.
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Les organisations internationales tirent régulièrement la sonnette d’alarme sur le creusement des dettes mondiales qui représente un risque pour la croissance et une menace pour la stabilité financière.

Les pays pauvres se retrouvent en première ligne. Une quarantaine de ministres et banquiers centraux, en présence de Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) et David Malpass, le nouveau président de la Banque mondiale se sont penchés à leur chevet mardi à Paris, sous l’égide du Club de Paris et de la présidence japonaise du G20.

L’enjeu de ce forum de haut niveau intitulé 'Une dette soutenable pour une croissance durable' est de définir de nouvelles règles et pratiques communes. Et de parvenir à des décisions concrètes dans les prochaines semaines lors des sommets du G20, fin juin au Japon, et du G7, fin août en France.


Selon les évaluations de la Banque mondiale et du FMI, en cinq ans, de 2012 à 2017, la proportion de pays à faible revenu en situation de surendettement, ou exposés à un risque élevé, a doublé, de 21 % à 42 %.

Plusieurs d’entre eux, qui avaient bénéficié d’allègement de dette au début des années 2000, ont vu celle-ci se creuser, de 30 à 50 % du PIB.

Le Togo a très vite compris la menace qui le guettait. Depuis 2 ans, ce pays a mis en place avec le FMI un vaste plan de réduction de la dette.

L’effort de réduction de la dette publique se poursuit. Le taux d’endettement à fin mars 2019 se situe à 67,3%, en dessous de la norme communautaire UEMOA qui est de 70%.

Pour Christine Lagarde, la maîtrise est indispensable, mais il ne s’agit pas pour autant de réduire les financements car les besoins sont énormes.

Ils sont évalués à 15 % du PIB dans les pays à faible revenu pour répondre aux services de base : santé, éducation et infrastructures prioritaires.

Les pays emprunteurs doivent contribuer en améliorant la gestion de la dette et en mobilisant plus de ressources internes.

Une meilleure gestion de la dette passe aussi par plus de coopération internationale, notamment par un élargissement du Club de Paris.
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