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Adjamagbo pense que l’essentiel des réformes est acté, se réjouit de l’article 75 mais regrette

Publié le lundi 13 mai 2019  |  Global ACTU
F.
© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
F. Gnassingbé prononce son 1er discours sur l`état de la nation depuis 2006 devant le Parlement
Lomé, le 26 avril 2019. Session spéciale du Parlement. Faure Gnassingbé prononce son 1er discours sur l`état de la nation depuis 2006 devant le Parlement. Un évènement marqué pour la 1ère fois par la présence du chef de file de l`opposition, Gilchrist Olympio.
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La révision constitutionnelle réalisée il y a quelques jours au Togo n’est pas appréciée de la même manière par les officines politiques. Alors que la coalition des partis politiques pense que cette révision fait du Togo une ‘propriété privée’ des Gnassingbé, au Mouvement du peuple pour la liberté (MPL)-Ablodeviwo, on préfère nuancer.

Pour ce parti présidé par Pascal Adjamagbo, l’essentiel des réformes attendues de la constitution togolaise, concernant la limitation à deux (2) des mandats présidentiels et l’élection à deux (2) tours du Président de la République togolaise, est finalement acté. Contrairement à d’autres qui critiquent l’article 75 qui, selon eux, consacrerait l’immunité perpétuelle pour le Président de la République, cette formation politique trouve du bon dans cette disposition.

«Le MPL-Ablodeviwo se réjouit également que sa suggestion d’une loi garantissant la tranquillité, la sécurité et le niveau de vie des anciens présidents de la République togolaise, comme en Namibie, publiquement formulée à plusieurs reprises dans le but de faciliter le libre renoncement du Chef de l’Etat à un quatrième mandat, soit finalement actée sous la forme de l’article 75 de la nouvelle constitution togolaise », déclare le parti dans un communiqué dont copie est faite à Global Actu.

Cependant, l’enseignant d’université en France regrette aussi des choses dans cette révision du 8 mai dernier. La première, souligne-t-il, est que cette réforme n’ait pas été faite ‘de manière consensuelle et juste’ en la réalisant avant les élections législatives du 20 décembre 2018 comme le souhaitait la grande majorité des Togolais.

Il ajoute que cette réforme ne tient pas compte du ‘compromis’ proposé par l’expert constitutionnel sénégalais qui avait recommandé à titre de ‘disposition transitoire’ que : « le mandat dont l’exercice est en cours entre dans le décompte de nombre de mandats autorisés par l’article 59 ».

Au MPL, on estime que le mandat de 6 ans des députés est ‘farfelu’ et que, dès que possible, ce mandat doit être ramené à 5 ans, pour, dit-on, « être en phase avec l’élection présidentielle qui rythme la vie politique et démocratique nationale ».

Pour ce parti politique, il faut abandonner l’idée du Sénat parce qu’elle est une institution ‘budgétivore’. Le budget qui devrait servir à payer les sénateurs, souligne-t-on, doit plutôt servir utilement à construire ou entretenir des écoles, des hôpitaux et dispensaires, des routes et des rues goudronnées.

Pascal Adjamagbo dit craindre en dernier lieu que les réformes du 8 mai 2019 de la constitution togolaise souffrent d’une fragilité juridique due à un manque de légitimité populaire de l’Assemblée nationale, malgré, relève-t-il, sa légalité théorique.
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