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TOGO: Difficile accès à l’Assemblée nationale et aux autorités parlementaires, faible collaboration des députés…, relève la CNSC
Publié le jeudi 6 fevrier 2014  |  Liberté hebdo


© Autre presse
Drama Dramani, président de l`assemblée nationale


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La Concertation nationale de la
société civile (Cnsc), un réseau d’organisations de la société civile
togolaise a entrepris depuis le début de la 5e législature un
monitoring de l’activité parlementaire. Au terme de six (06) mois de
travaux, elle a livré les résultats compilés dans un livre bleu. C’était
le mardi 04 février dernier à travers une conférence de presse
organisée à Brother Homé.
Le monitoring de cette première session
parlementaire qui s’est déroulé d’octobre 2013 à janvier 2014 a permis à
la Cnsc-Togo de relever les actions menées dans les domaines relevant
de l’étude et du vote des lois, du contrôle parlementaire de l’action
gouvernementale, de la relation entre les députés et les citoyens et de
la communication parlementaire.
« En ce qui concerne la relation entre les députés et les citoyens, les députés dans une large mesure, ont mené très peu d’actions à l’endroit des populations pour expliquer l’adoption de la loi des finances exercice 2014 ainsi que les actes posés dans le sens du contrôle parlementaire de l’action gouvernementale. Leurs actions avaient plutôt pris des allures humanitaires caractérisées par la remise de différents dons, la réalisation des infrastructures sociales et des tournées de remerciement tous azimuts. Cette pratique contraire à la fonction du député, ressemble davantage à une « offensive de charme de l’électorat »,
déplore la Cnsc-Togo, à travers son Directeur exécutif, Paul Amegakpo,
tout en relevant le vote du budget exercice 2014 et le débat qu’il y a
eu tout autour, l’interpellation du ministre des Enseignements primaire
et secondaire, Florent Maganawé au sujet de la fermeture des écoles.
L’organisation regrette, s’agissant de la communication autour des actions parlementaires, que « les seules images que le citoyen retient des débats parlementaires, sont les mains levées des députés pour dire « oui » ou « non » ou « s’abstenir » par rapport aux décisions ». Et de recommander que « le gouvernement prenne des mesures pour garantir la diffusion des séances plénières par les médias, leur traduction en langues nationales et en langage gestuel ».
Ce rapport, a indiqué Félix Aklavon, le Président du Conseil d’administration de la Cnsc, « n’est pas un jugement, ni une condamnation, ni une attaque contre qui que ce soit », « mais une exhortation à mieux servir le peuple ».
Les responsables de la Cnsc n’ont pas
manqué d’évoquer les difficultés rencontrées par les moniteurs dans
l’exécution de cette tâche. On retient essentiellement les difficultés
d’accès au Parlement – ils n’ont été autorisés à suivre aucune séance
plénière- et aux autorités parlementaires (argument d’indisponibilité
avancé à tout bout de champ), la faible collaboration des élus du peuple
et groupes parlementaires, toutes choses qui donnent l’impression que
les députés ont quelque chose à cacher.
L’initiative s’inscrit dans le cadre du projet « Monitoring de l’activité parlementaire »
élaboré par la Cnsc et vise la promotion citoyenne d’un Parlement de
proximité au Togo. Quatre secteurs sociaux sont concernés, notamment la
santé, l’éducation, l’environnement et les Droits de l’Homme. De manière
spécifique, le travail consiste à apprécier les activités des députés,
groupes parlementaires dans les domaines sus mentionnés et l’effet
induit de ces actions sur les conditions de vie des citoyens; proposer
les actions à entreprendre par l’Assemblée nationale pour impulser un
réajustement en vue d’une meilleure efficience des politiques publiques;
entreprendre des actions visant à renforcer la communication et le
dialogue entre les citoyens et les députés.
Ce monitoring devra se poursuivre et couvrir toute la 5e législature. Les organisateurs promettent des rapports chaque six mois.
Tino Kossi
liberte hebdo Togo

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