Avec une population représentant 7% du total de celle des pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, les encours d’épargne et de crédit du Togo, en 2009, étaient de 15% de la totalité de la zone Uemoa.
La Cellule d’appui et de suivi des institutions mutualistes ou coopératives d’épargne et de crédit (CAS-IMEC) a donné jeudi des chiffres intéressants. De nombre de bénéficiaires est passé de 1995 à juin 2013 de 312.995 à 1.333.934 ; la progression est spectaculaire.
L’encours en dépôts est passé sur la même période de 5,5 à plus de 125 milliards et l’encours de crédit de 3,8 milliards à 105 milliards
Il n’empêche que tout n’est pas rose, souligne la CAS-IMEC. Sont pointés du doigt, le manque de professionnalisme de certaines institutions de microfinance (IMF), des problèmes de gouvernance et l’absence de personnels qualifiés.
Les autorités encouragent fortement le développement d’un secteur essentiel pour assurer le développement. Un Fonds de promotion a été qui s’articule autour d’un Fonds de garantie de 400.000 dollars. Ce qui a permis aux IMF de bénéficier de plus d’un milliard de ressources de crédit auprès des banques.
Le gouvernement a lancé fin janvier le Fonds national pour la finance inclusive dont l’objectif est de repousser les frontières de l’exclusion financière. Une véritable croisade contre la pauvreté dont le chef de l’Etat a pris la tête.