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Depuis Tsévié, Jean-Pierre FABRE lance un appel à la mobilisation électorale pour les locales

Publié le mardi 14 mai 2019  |  Anc TOGO
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
En attendant de fixer l`opinion sur sa participation ou non aux locales 2019, l`ANC exige une mise à plat de l`actuel fichier électoral togolais
Lomé, le 07 mai 2019. Siège de l`ANC. En attendant de fixer l`opinion sur sa participation ou non aux locales 2019, le parti présidé par J.-P. Fabre exige une mise à plat de l`actuel fichier électoral pour mettre en place un nouveau fichier "spécifique, crédible, cohérent et conforme aux normes et standards internationaux" en matière d’organisation des élections communales. J-P Fabre
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Malgré la vaine tentative, au péage de Davié, des forces de l’ordre aux services exclusifs du RPT/UNIR, d’empêcher la délégation de l’ANC conduite par son Président National, Jean-Pierre FABRE, de se rendre à Tsévié, le meeting de ce dimanche 12 mai 2019 a bien eu lieu avec un retard d’environ une heure, sur le terrain de Wuagba.

Arès le mot de bienvenu prononcé par le Secrétaire de la fédération ANC de Zio Centre, Monsieur AKAMA, et la présentation de la délégation du Bureau National et celle des Chefs coutumiers présents en nombre, les anciens députés ANC, Sévérin DRA et Alphonse KPOGO, ont pris tour à tour la parole pour faire point sur la situation sociopolitique de notre pays et expliquer les raisons qui ont conduit l’ANC à quitter la coalition C14 qu’elle-même avait très largement contribué à créer.

C’est sous un tonnerre d’applaudissement que le Président Jean-Pierre FABRE a pris la parole, vers 17h 15, pour condamner avec fermeté la nouvelle forfaiture commise par le régime RPT/UNIR : « ce qui vient de se passer à l’Assemblée Nationale, est une forfaiture, un coup de force contre la Constitution. Un coup de force identique à celui de 2005. Il s’agit bel et bien d’un coup de force perpétré par un groupement de malfaiteurs qui ont troqué la prolongation de leur mandat législatif contre l’immunité totale et le mandat à vie de Faure GNASSINGBE dont le père a régenté, vous savez de quelle manière, ce pays pendant 42 ans. Il faut les dénoncer. Nous ne pouvons pas accepter cela. Nous n’allons pas rester les bras croisés. D’ailleurs je vous annonce que nous allons porter cette affaire devant les institutions et juridictions compétentes dans les tous prochains jours. ».

Revenant sur la forme et le fond de la révision constitutionnelle, Jean-Pierre FABRE a rappelé que l’Assemblée mono-colore qui a tripatouillé la Constitution, le mercredi dernier, a violé le droit parlementaire, l’article 144 de la Constitution et le Protocole de la CEDEAO sur la Démocratie et la Bonne Gouvernance : « ils n’ont aucun pouvoir de faire ce qu’ils viennent de faire. La pratique parlementaire et le droit parlementaire sont clairs : les membres du Parlement et le Gouvernement ont le droit d’amendement, c’est-à-dire le droit de proposer des modifications à un texte (projet ou proposition de loi ou de résolution) dont est saisie une assemblée. Ils doivent donc s’en tenir aux articles 59, 60 et 100 du projet de loi du gouvernement portant révision de la Constitution. Ils ne peuvent en aucun cas modifier 26 autres articles. Ils n’en ont pas le droit. C’est une forfaiture. C’est un coup de force. C’est du banditisme. Dans ce cas, pourquoi s’arrêter à 26 articles? Pourquoi ne pas réécrire toute la Constitution ? Notre Constitution précise en son article 144 : «L’initiative de la révision de la Constitution revient concurremment au Président de la République et à 1/5 ème au moins des députés composant l’Assemblée nationale».

1/5 ème des députés ont-ils soumis à l’Assemblée une proposition de loi portant modification de la Constitution ? Non ! Par ailleurs, l’article 141 nouveau porte modification des collectivités territoriales en supprimant la Préfecture, or nous sommes à quelques semaines des élections locales. Cette modification de l’article 141 viole le Protocole de la CEDEAO sur la Démocratie et la Bonne Gouvernance ». Nous devons nous mobiliser sur toute l’étendue du territoire national pour les arrêter dans leurs dérives criminelles.

Poursuivant son intervention, le Président Jean-Pierre FABRE a annoncé aux populations togolaises, à travers celles du Zio, la participation de l’ANC aux prochaines élections locales : «l’ANC, lors de sa dernière conférence de presse, a vivement critiqué et condamné la façon non-inclusive avec laquelle les élections locales sont préparées en violation de tout principe de transparence et d’équité exigé par le Protocole de la CEDEAO sur la Démocratie et la Bonne Gouvernance. Leurs objectifs c’est de nous exclure des conseils municipaux et régionaux, dont les élus sont les grands électeurs pour les élections sénatoriales. Ainsi, avec les partis politiques et les indépendants cooptés, le régime RPT/UNIR pourra pérenniser le pouvoir de Faure GNASSINGBE, à l’Assemblée nationale, au Sénat, dans les régions et dans les communes.

Nous devons leur barrer la route en allant nous inscrire très massivement lors de la prochaine révision des listes électorales et, le moment venu, voter pour les listes de l’ANC. Ainsi dans les communes du Zio comme dans celles des autres préfectures, les maires et les conseillers municipaux de l’ANC pourront démontrer qu’il y a une autre gouvernance. Une gouvernance au service des populations et non au service d’un clan, d’une famille ou d’un parti. Nous devons nous mobiliser pour ces élections locales et les gagner».


Des applaudissements très nourris, des chants et danses ont salué l’annonce par le Président National, de la participation de l’ANC aux prochaines consultations électorales.

C’est sur cet appel à la mobilisation électorale qu’a pris fin vers 18h, le meeting de Tsévié.
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