Les journaux parus jeudi reviennent sur les commémorations qui ont marqué hier le 9e anniversaire de la disparition du président Gnassingbé Eyadema.
‘Le Chef de l’Etat et ses pairs Boni Yayi du Benin et Mahamadou Issoufou du Niger ont prié pour le repos de l’âme de l’illustre disparu, écrit Togo-Presse. ‘Que dirait Eyadema du Togo d’aujourd’hui 9 ans après son départ pour la cité céleste ?
Il ne fait aucun doute que quand on a aimé et chéri son pays pendant de si longues années on ne serait rester indifférent à ce qu’il devient, écrit l’éditorialiste du Libéral.
‘Eyadema n’est pas reconnu seulement comme un bon héros, comme tout homme il a ses faiblesses. Il est connu comme ayant dirigé le Togo de mains de maître’, estime pour sa part Echo du Pays.
Pour son confrère Le Correcteur, la mort d’Eyadema ‘a ouvert la voie à un autre désastre et une tragédie qui s’écrivent devant nous depuis 9 ans avec un autre Gnassingbé’.
Enfin, Le Changement reprend un vieil article de Jeune Afrique qui relate les circonstances du décès du président Eyadema dans l’avion qui l’emmenait à Tel Aviv.
En rubrique économie, Le Flambeau des Démocrates évoque des conditions de travail dramatiques en zone franche. Quant à Liberté, il reproche aux députés de n’avoir rien fait contre la hausse des produits pétroliers.
S’agissant de la création de l’Office togolais des recettes (OTR), Le Correcteur parle d’’escroquerie et de délinquance financière’.
‘Plusieurs milliards déjà engloutis par l’hydre OTR porté par les éternels pilleurs de la République’, affirme ce journal.
En justice, Golfe Info et Liberté indiquent qu’Olivier Amah sera fixé sur son sort le 12 février prochain. L’ex-chef d’escadron, incarcéré en juillet dernier pour avoir appelé les militaires à la rébellion, espère bénéficier d’une liberté provisoire.
Des échauffourées se sont déroulés autour de la Cour d’appel, signalent ces journaux.
M. Amah a comme avocat Zeus Ajavon qui n’est autre que l’un des principaux responsables du collectif d’opposants ‘Sauvons le Togo’.
On l’aura compris, ce dossier est politisé à l’extrême.