Promotion de l’aviculture en Afrique : des acteurs de la filière en conférence à Lomé

Publié le jeudi 16 mai 2019 | Agence de Presse Togolaise

© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchako
Journée d’échanges dénommée "Market Place" couplée avec la "journée d’intégration de l’étudiant du CERSA (Centre d’excellence régional sur les sciences aviaires)
Lomé, le 13 février 2018. Relais de la Caisse à Lomé. Journée d’échanges dénommée "Market Place" couplée avec la "journée d’intégration de l’étudiant du CERSA (Centre d’excellence régional sur les sciences aviaires). L’ouverture de cette journée a été présidée par le vice-président de l’Université de Lomé, Pr BATAWILA en présence du Directeur du CERSA, Pr TONA. Le CERSA a été créé en 2014. Il accueille des étudiants venus des pays d`Afrique de l’ouest et du centre. Comme mission, il forme des techniciens, scientifiques et experts de haut niveau en sciences et production avicoles, contribuant ainsi à l’essor de l’économie de la sous-région, à travers le développement et la promotion de la filière avicole.

Des acteurs de la filière avicole du monde entier sont en conférence Panafricaine du 14 au 16 mai à Lomé afin de promouvoir et développer l’aviculture sur le continent.

La conférence avicole Panafricaine réunit des spécialistes, experts, industriels, formateurs et des chercheurs. Elle est organisée par le Centre d’Excellence Régional sur les Sciences Aviaires (CERSA) et l’Association Mondiale des Sciences Aviaires/Branche Togo. Cette conférence qui a vocation à offrir des opportunités et perspectives pour la création d’emplois, a été soutenue financièrement et techniquement par la Banque Mondiale. Elle se situe dans le cadre de la promotion de l’agriculture et de la production animale en Afrique subsaharienne pour la réduction de la pauvreté.

L’objectif est de mener des discussions scientifiques de haut niveau, de partager des informations substantielles et des innovations dans la filière en vue d’une meilleure contribution aux économies des pays de la sous-région. Il s’agit précisément de faire de la filière agricole un levier de l’économique africaine. A la fin des travaux des recommandations sur le centre d’excellence régional seront formulées.
Les participants vont échangés sur cinq thématiques à savoir : l’environnement et les systèmes de production avicoles ; l’alimentation, nutrition et métabolisme ; la reproduction et l’incubation ; la qualité des produits, transformation et sécurité sanitaire et l’économie de la production. Ils vont également partagé les résultats de recherches dans la filière avicole en Afrique subsaharienne afin de mener à bien la conduite des bandes de volailles et de posséder les capacités de faire appel aux spécialistes en cas de situation compliquée.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Prof. Koffi Akpagana en présence de son collègue de l’Agriculture, de la Production animale et halieutique, Koutera Bataka. Il y avait également des autorités politiques, administratives, des enseignants chercheurs et des universitaires de divers horizons.

Le ministère de l’Enseignement supérieur a félicité le CERSA qui joue sa partition avec rigueur et efficacité, au travers des résultats palpables et applicables sur le terrain, en matière d’exploitation avicole seulement en quatre années d’existence. Prof. Akpagana s’est réjoui de voir des universitaires provenant de plusieurs pays autour des thématiques variés, partager la même préoccupation, conjuguer leurs pensées et leurs expériences dans la perspective de l’exploration de nouveaux paradigmes indispensables au développement de la production avicole dans la sous-région.

Le ministre de l’agriculture, de la production animale et halieutique Koutera Bataka a indiqué qu’en Afrique subsaharienne, l’aviculture pratiquée traditionnellement connait depuis quelques décennies des mutations à travers la mise en place d’exploitations modernes de production d’œufs, de poussins d’un jour, de poulets de chair et des unités de transformation.

Selon lui, en dépit des efforts consentis pour le développement de cette filière reste largement en deçà des besoins nutritionnels des populations. Ce lent décollage est dû à l’insuffisance d’informations et de documentations sur la bonne pratique adaptée aux conditions climatiques et environnementales en la matière.

«Les volailles sont si proches des humains mais aussi si lointaines au point qu’il reste alors beaucoup à connaître sur elles en termes de recherche. C’est ce gap dans la recherche que le CERSA s’efforce de réduire et avec brio pour le bien des populations pour ce qui est de la fourniture en protéine animales», a souligné le ministre de l’Agriculture. ... suite de l'article sur Agence de Presse Togolaise

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