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Accréditation: Le système ouest-africain, complément de l’infrastructure qualité dans la sous-région (Officiel)

Publié le lundi 20 mai 2019  |  FAAPA
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© aLome.com par MC
Ouverture de la session ordinaire du Conseil des ministres de l`UEMOA
Dakar, le 23 mars 2018 - Une session ordinaire du Conseil des ministres de l`Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) s`est ouverte, ce matin, à Dakar, au siège de la Banque Centrale des États de l`Afrique de l`Ouest (BCEAO).
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Le Système ouest-africain d’accréditation (SOAC), récemment mis en place, vient « compléter l’architecture de l’infrastructure régionale pour assurer la promotion de la qualité », a indiqué vendredi le secrétaire du ministère du Développement industriel et des Petites et Moyennes industries, Adama Racine Ndiaye.

«Le SOAC est l’un des derniers instruments récents mis en place et qui vient compléter l’architecture de l’infrastructure régionale pour assurer la promotion de la qualité », a-t-il notamment déclaré en présidant le premier atelier national d’information sur le cadre réglementaire du SOAC, au centre d’excellence de la qualité de l’UEMOA, logé à l’Institut supérieur de management (ISM).

Une rencontre consacrant « l’opérationnationnalisation du SOAC, organisme sous-régional essentiel dans l’infrastructure de la qualité dans notre espace communautaire», a indiqué Adama Racine Ndiaye.

«L’’infrastructure de la qualité constitue un levier solide pour soutenir les politiques économiques de nos Etats. Le renforcement de la compétitivité de nos entreprises ne peut être possible que si nous disposons d’une infrastructure régionale de la qualité performante et durable dont l’accréditation est une composante essentielle », a souligné M. Ndiaye. Il a rappelé que l’accréditation est «un acte de reconnaissance formelle de la compétence des organismes d’évaluation de la conformité».

Dans ce cadre, ajoute-t-il, « elle constitue un outil indispensable non seulement pour les organismes d’évaluation de la conformité, pour le citoyen dans sa quête de santé et de sécurité mais aussi pour les entreprises […] ».
Aboubacry Barro, le président du conseil d’administration du SOAC, a mis en exergue les acquis engrangés depuis quelques mois. «Il y a treize mois, l’interrogation majeure était de savoir « à quand le 1er certificat d’accréditation SOAC».

Selon lui, le SOAC «engrange» aujourd’hui «les bons résultats en répondant parfaitement aux besoins du moment avec 36 laboratoires accrédités».

Il a rappelé que la particularité de l’accréditation est qu’elle est une activité régalienne qui « ne peut s’autofinancer à 100%, si l’on veut que ce service soit accessible sans discrimination dans les 8 Etats membres ». «C’est le lieu de souligner la spécificité de notre organisme : un organisme d’accréditation pour huit Etats.

Il n’existe que deux modèles de ce type en Afrique et moins de cinq dans le monde. Si ce modèle permet de démocratiser l’accès à l’accréditation, il ne reste pas sans défi », a-t-il fait observer.

La connaissance des textes est selon le président du conseil d’administration « un impératif dans le domaine de l’accréditation afin d’éviter que des initiatives contraires aux engagements des Etats soient menées au niveau national».

Selon lui, «de telles pratiques pourraient avoir un impact négatif sur la reconnaissance internationale de notre organisme d’accréditation commun».

Au nom de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), son représentant résident, Christophe Ifto, a indiqué que « dans la région, le secteur industriel est en train d’avancer et de se développer».

«De plus en plus, les entreprises comprennent les enjeux liés à la qualité, parce qu’il s’agit de créer la confiance avec les autorités des marchés dans lesquels on exporte, avec les consommateurs qui vont se rassurer sur la qualité substantielle des produits», a-t-il expliqué.

«Il y a aujourd’hui en Afrique de l’Ouest une autorité qui peut délivrer des certificats aux entreprises et aux institutions. C’est un grand progrès pour la région d’avoir cet instrument de contrôle de la qualité pour la compétitivité des entreprises», s’est-il réjoui.
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