Polémique autour d’un recrutement/L’OTR explique comment et pourquoi 26 candidats sur 136 ont été recalés pendant la période d’essai

Publié le mardi 21 mai 2019 | Togo Réveil

© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Edition 2019 de la commémoration de la Journée internationale de la douane: l’OTR honore ses meilleurs partenaires par des certificats
Lomé, le 28 janvier 2019. Esplanade du Palais des Congrès de Lomé. Edition 2019 de la commémoration de la Journée internationale de la douane: l’OTR honore ses meilleurs partenaires par des certificats. ADOYI Essowavana, Commissaire aux impôts de l’Office togolais des recettes (OTR).

En fin de semaine dernière, un groupe de demandeurs d’emplois, candidats au recrutement à l’Office Togolais des Recettes, étaient face à la presse, pour dénoncer ce qu’ils assimilent à la magouille et à la corruption, ayant conduit à leur recalage après un mois d’essai en tant qu’agents de surveillance du territoire douanier à l’OTR.

Notre rédaction a contacté des personnes ressources à l’OTR pour mieux comprendre la situation de ces jeunes en désespoir, qui après leur admissibilité au concours de recrutement lancé en juillet 2017 par l’office en vue du renforcement de ses effectifs, espéraient enfin avoir trouvé un travail dans un environnement généralement difficile pour l’emploi des jeunes.

Au niveau des Impôts, le processus de recrutement a été vite finalisé après un processus de sélection plus simplifié qui ne comporte pas notamment le « Contrôle à l’aptitude militaire » et le « Formation militaire auprès des service compétents ». Et c’est précisément sur ces deux derniers points qui bouclent le processus d’admissibilité et qui ouvrent la voie à la formation finale et au recrutement définitif que les vingt-six plaignants, ont malheureusement été recalés, « selon une procédure dont ils connaissaient bien évidement toutes les étapes » précise-t-on à l’OTR.

Selon les termes de référence, le processus de sélection devait été conduit en cinq phases à savoir : 1- la sélection sur étude du dossier, 2- le test écrit, 3-le contrôle d’aptitude au service militaire, les interviews pour admission provisoire et enquête de moralité et 5- la formation militaire auprès de services compétence en l’occurrence le Centre National d’Instruction (CNI).

C’est ainsi qu’après le test écrit 136 candidats ont été retenus comme admissible en attendant la suite du processus de sélection. Après la proclamation des résultats du test écrit, l’OTR a délivré des Attestations de Prise de Service pour une période d’essai de trois mois à tous les agents des deux régies (Impôts et Douane).

L’attestation de prise de service délivrée au 136 agents de surveillance du territoire douanier et dont nous avons eu copie était ainsi libellée « Je soussigné, TCHODIE Kokou B. Philippe, Commissaire des Services Généraux de l’Office Togolais des Recettes (NDLR Poste qu’il occupait à l’époque) atteste par la présente que Monsieur … recruté au poste d’agent de surveillance du territoire douanier , a effectivement pris service à l’OTR le …., sous réserve de passage aux contrôles complémentaires d’admission, et d’une période d’essai concluante de trois (03) renouvelable comprenant le stage et la formation. »

La Douane étant un corps paramilitaire, les 136 candidats déclarés admissibles à ce au niveau ont été soumis aux examens médicaux (l’avant dernière étape) au Camp GNASSINGBE Eyadèma en vue de la sélection pour la formation militaire (dernière étape du processus de sélection). C’est à l’issue de ces examens médicaux, c’est – dire de ce « Contrôle d’aptitude au service militaire » que 26 candidats ont été recalés sur la base des résultats encore disponibles au niveau des services médicaux des Forces Armées Togolaises.

Face au besoin en effectif à la douane, vingt deux (22) autres candidats recalés au niveau du test écrits, par ordre de mérite, ont été rappelés pour remplacer, en partie, les vingt-six candidats recalés. Si à l’OTR on comprend parfaitement le désarroi et la grande déception des vingt-six candidats recalés, on estime que les règles du jeu étaient parfaitement connues de tous avant le début de ce processus de recrutement qu’il n y a pas lieu de parler de magouille. On déplore la récupération que certains veulent en faire pour ternir l’image de l’institution.

La Rédaction ... suite de l'article sur Togo Réveil

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