Tout comme ses anciens collègues de la Coalition des 14, le parti politique « Santé du Peuple » trouve que les réformes opérées dans la nuit du 8 mai dernier par la législature actuelle, ne répondent pas aux aspirations du peuple togolais. Selon les responsables de ce parti, elles favorisent non seulement la pérennisation du régime de Faure Gnassingbé au pouvoir, mais également font l’apologie de l’impunité et de la non reddition de compte.
En conférence de presse hier mardi, une première depuis la dissolution de la Coalition des 14 dont il faisait partie, Dr Kouéssan et ses collaborateurs ont donné leur point de vue sur la nouvelle donne politique du pays.
D’abord la limitation du mandat présidentiel, puis la constitution de 92 ensuite le statut d’un ancien président après son mandat. Tels sont les points que le parti a abordé devant la presse hier après-midi.
« Ladite limitation de mandat n’en est pas une, puisque, alors que la constitution de 92 l’a solidement verrouillée pour le protéger de toute velléité de modification, le nouvel article 59, donne la possibilité de la réviser par voie référendaire », lit-on dans la déclaration liminaire du parti. ... suite de l'article sur Autre presse