Le sit-in auquel a appelé ce 7 février 2014, devant le ministère du Commerce, une dizaine d’OSC (Organisations de la société civile) pour dénoncer la dernière hausse du prix des produits pétroliers intervenue le 16 janvier dernier n’a pas mobilisé de citoyens. C’est qu’a constaté «Alome.com».
Moins d’une centaine de personnes ont répondu à l’appel à la mobilisation et au sit-in d’OSC devant le ministère du Commerce (centre-ville de Lomé). Tôt dans la matinée, des gendarmes ont quadrillé le périmètre de ce ministère, en invoquant l’argument selon lequel « ce sit-in est interdit par la municipalité de Lomé devant ce ministère. Mais les manifestants peuvent aller le faire sur l’esplanade du Palais des Congrès de Lomé (situé à quelques mètres de là) ». “Un plan B“ que les participants à ce sit-in ont refusé d’appliquer, en se mettant à l’abri du chaud soleil, le long de la clôture de la Bibliothèque nationale qui jouxte le ministère du Commerce. « Nous allons retourner à la base pour mieux nous organiser, et dans les prochains jours, nous allons rebondir », se défend Pasteur Komi Edoh (leader du MLK- Mouvement Luther King), un des initiateurs de ce sit-in. Une posture réaffirmée dans une brève déclaration ayant sanctionné ce sit-in.
A plusieurs reprises ces dernières semaines, les autorités togolaises ont défendu la dernière augmentation du prix des produits pétroliers par la nécessité d’arrêter la subvention qu’elles pratiquaient jusqu’en janvier 2014 sur ces types de produits incontournables dans la vie quotidienne. Un argument retoqué non seulement par la plupart des partis d’Opposition, mais aussi par la société civile togolaise.