Diplomatie
Un marché de 1,2 milliard de consommateurs
Publié le vendredi 31 mai 2019 | Republic of Togo

© Autre presse par DR
5ème Sommet UA-UE: Conférence de presse Jeudi 30 novembre 2017. Abidjan . Au terme des travaux du 5e sommet Union Africaine-Union Européenne les dirigeants des deux institutions ont animé une conférence de presse. |
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L’Union africaine a salué jeudi l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale (Zlec).
Cinquante-deux pays sur les 55 que compte l’organisation continentale ont, paraphé depuis mars 2018 l’accord créant cette zone de libre-échange.
Elle a par ailleurs été ratifiée par 24 pays depuis le 29 avril permettant ainsi sa matérialisation conformément à ses statuts.
Cette initiative vise l‘élimination progressive des droits de douane entre pays membre. But de la manœuvre, augmenter le commerce intra-africain de 60 %, à l’horizon 2022. Alors qu’actuellement, il n’est que de 16 %.
Le lancement de sa phase opérationnelle est cependant attendu le 7 juillet lors du sommet de l’UA prévue à Niamey.
Il sera notamment question de finaliser ses mécanismes d’arbitrage, définir des règles d’origine des marchandises ainsi que des mécanismes permettant de lutter contre la corruption ou les mauvaises infrastructures.
L’Afrique du Sud, l’Egypte, le Kenya ou l’Ethiopie font partie des poids lourds du continent qui ont déjà adhéré à l’initiative.
Si elle venait à être signée par tous les pays membres de l’Union africaine, la Zone de libre-échange constituerait un marché de 1,2 milliard de personnes pour un PIB cumulé de 2. 500 milliards de dollars.
Les députés togolais ont adopté début décembre 2018 le projet de loi autorisant la ratification de l’accord.
Cette Zlec s'inscrit dans le cadre d'un processus devant mener d'ici 2028 à la création d'un marché commun, et d'une union économique et monétaire en Afrique.
Avec des secteurs des services et de l'industrie sous-dimensionnés, les pays africains ont pendant des décennies indexé leurs performances économiques sur le prix des matières premières exportées, comme le pétrole, le cacao ou l'or.
Ces dernières années, des pays comme l'Éthiopie ou le Ghana ont tenté de s'extirper de ce cycle néfaste en bâtissant des usines et de nouvelles infrastructures pour les industries locales, ce qui a enclenché une hausse rapide de leur croissance économique.
L'Afrique du Sud, un ardent défenseur de l'accord, considère que les économies africaines sont trop petites pour pouvoir seules se diversifier et s'industrialiser. ... suite de l'article sur Autre presse
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