Il y a 12 ans, le 3 juin 2007, l'équipe nationale de football du Togo devait jouer contre la Sierra Leone. Un match de qualification pour la CAN 2008. Mais l’hélicoptère qui transportait une partie des dirigeants de l’équipe togolaise s’était écrasé dans la périphérie de Freetown, faisant 22 morts. Depuis 12 ans, les familles attendent pour faire le deuil. Lundi 3 juin, elles ont crié leur ras-le-bol.
Cette journée de douleurs a été marquée par deux actes. Acte I : les parents des victimes de cet accident ont fait une petite marche silencieuse du boulevard circulaire à l’église Saint-Antoine de Padoue où ils ont prié pour les victimes.
Acte 2 : les parents des victimes réunis au sein de l’association « A jamais Lungi » ont tenu une conférence de presse. Habib Amouzou, qui a perdu sa femme dans l’accident, en a profité pour rappeler les promesses : « Aux premières heures après cet accident-là, nous avons eu l’honneur d’être reçus par le chef de l’État, très compatissant, qui nous a promis un certain nombre de choses dont le règlement à l’amiable avec l’État sierra-léonais et l’érection d’une stèle pour immortaliser les noms de ces Togolais ambassadeurs de football, qui sont décédés. »
La dernière moitié des indemnisations tardent à arriver, la stèle promise n’est toujours pas érigée, on en parle de moins en moins et le rapport final de l’enquête 12 ans après n’est pas achevé.... suite de l'article sur RFI