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Quand respirer tue

Publié le jeudi 6 juin 2019  |  DW AFRIQUE
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
La ville de Lomé vue depuis la plage
Lomé, le 22 janvier 2019. La ville de Lomé vue depuis la plage .
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Chaque année, entre sept et neuf millions de personnes meurent prématurément dans le monde à cause de la pollution de l'air. Le problème est amplifié en Afrique par l'exportation de carburants très polluants.


C'est un poison invisible mais qui tue encore plus que la malnutrition : l'air pollué. Plusieurs millions de morts par an dans le monde, 400 à 500.000 en Europe, d'après l'OMS. 900.000 même selon une étude récente de la Société européenne de cardiologie.

Les enfants particulièrement touchés

L'UNICEF pour sa part met en garde : les enfants sont les premières victimes dans le monde. Pradeep Kumar, connait le problème. Ce père indien vit près d'une décharge : "J'ai deux enfants à la maison, l'un a huit ans, l'autre quatre ans. Ils sont souvent malades à cause de la pollution" raconte-t-il.

En Afrique, le nombre de morts à cause de la pollution de l'air a augmenté de 57% en dix ans. Seulement 6% des enfants vivent dans des régions où l'on procède à des mesures des taux de pollution au sol, les seules qui permettent de quantifier les dégâts sur les appareils respiratoires des plus petits.

Carburants polluants

La pollution atmosphérique est quant à elle aggravée par l'importation de carburants très polluants, comportant notamment des teneurs en souffre entre 200 et 1.000 fois supérieures aux normes européennes.

Le scandale avait été révélé en 2016 par l'ONG suisse Public Eye et face à cela, le Bénin, a décidé de baisser, à partir du 1er juillet, la teneur en soufre autorisée dans le diesel qui passera de 15.000 à 50 particules par million.

Le citoyen au front

La lutte contre la pollution nécessite aussi des mesures juridiques. Mais en l'absence de volonté politique, certains citoyens tentent de prendre les choses en mains, comme à Dakar, où Mahmoud Sy préside l'association Sénégal Entraide.

"Chaque citoyen ne doit pas demander qu'est-ce que sa communauté a fait pour lui, mais lui, qu'est-ce qu'il peut faire pour sa communauté ? Nous en tant que jeunes qui vivons ce malheur, donc, on va apporter notre contribution."
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