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La technologie booste la logistique en Afrique

Publié le lundi 10 juin 2019  |  BBC Afrique
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© aLome.com par Edem Gadegbeku & Jacques Tchakou
Siège de Gozem, 1ère plateforme digitale togolaise pour la réservation de chauffeurs sur téléphone mobile
Lomé, le 13 février 2019. Siège de Gozem, 1ère plateforme digitale togolaise pour la réservation de chauffeurs sur téléphone mobile (pour zémidjans et taxis).
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La mauvaise qualité des infrastructures freine actuellement la croissance des marchés de la logistique en Afrique.

Les entreprises peuvent fabriquer une grande variété de biens mais elles auront du mal à les transporter rapidement et en toute sécurité jusqu'aux clients.

Et c'est actuellement le cas dans tous les pays africains où les réseaux routiers font défaut.

Selon le cabinet-conseil en logistique, Knight Frank, le coût du transport représente de 50 à 75 % du prix de vente au détail des marchandises.

En d'autres termes, plus les routes sont mauvaises et le trajet de la marchandise plus long, plus son prix de vente final sera encore plus élevé.

L'espoir est tout de même permis quant aux pistes de solutions pour améliorer la logistique en Afrique aussi bien au niveau des investissements étrangers que dans les solutions locales.

Par exemple, au Nigeria, la start-up numérique Kobo360 a développé une application qui révolutionne la livraison de fret en s'assurant que tous les maillons de la chaîne d'approvisionnement sont respectés et suivi à la lettre pour assurer la sécurité et préserver la qualité des marchandises en transit.

Un centre d'appels est en mesure de surveiller les livraisons par camions sur les routes en temps réel et de communiquer directement avec les chauffeurs, les fabricants et les distributeurs, grâce au positionnement par satellite GPS.

Kobo360 n'existe que depuis trois ans, mais le problème de la livraison sûre des marchandises aux distributeurs est tel que de nombreux conglomérats du continent se sont maintenant inscrits comme clients de la start-up.

Olufemi Ransome-Kuti, expert en logistique, explique que des solutions comme celle de Kobo360 ont un effet qui profite également à d'autres industries, comme l'agriculture.

Actuellement, les agriculteurs nigérians s'attendent à ce qu'environ 50 % seulement de leurs produits soient livrés à des distributeurs ou à des acheteurs en bon état de revente.

"Lorsqu'ils seront en mesure d'obtenir une détérioration similaire de la source à la destination, cela les encouragera, pour la saison prochaine, à renforcer leurs capacités de production", a déclaré M. Ransome-Kuti à la BBC.

Dans la capitale sénégalaise, Dakar, de plus en plus de gens font leurs achats en ligne, et la livraison de marchandises à domicile est une tendance croissante chez les acheteurs.

OuiCarry est un service de livraison de colis au Sénégal à partir de sites de commerce électronique internationaux, ciblant particulièrement les jeunes-adultes.

"Nous cherchions à créer une entreprise de logistique classique, mais après quelques mois, nous nous sommes rendu compte qu'il y avait beaucoup de gens qui cherchaient à acheter des produits de [pays comme] les États-Unis et la France", a déclaré Olabissi Ojohui, co-fondateur de OuiCarry à la BBC.

"Les achats en ligne sont disponibles ici, mais ces grands sites n'expédient pas souvent en Afrique".

Il y a d'autres start-ups au Sénégal qui essaient aussi d'offrir de nouvelles solutions, telles que l'application de livraison Paps, qui vise à livrer tout ce que vous voulez à votre porte en une demi-heure.

Mais la technologie ne suffit pas à résoudre les problèmes logistiques de l'Afrique - il faut aussi davantage d'appui pour aider les nouvelles entreprises à démarrer leurs activités.

Les jeunes entreprises disent qu'elles ont du mal à trouver l'argent dont elles ont besoin, où qu'elles se trouvent sur le continent.

Selon la Banque africaine de développement (BAD), les prêts aux entreprises sont accordés à des taux d'intérêt allant de 12 à 20 %. Cela signifie qu'une entreprise sur quatre ne pourra pas évoluer au-delà de la première année.

Cependant, les entrepreneurs ne veulent pas baisser les bras. Au Nigeria, les tricycles appelés Kekes sont populaires auprès des clients.

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